La restructuration du groupe automobile américain se poursuit à marche forcée. La direction de la marque à l’ovale bleu semble plus préoccupé par ses affaires américaines et l’état de sa comptabilité que par sa présence industrielle et commerciale sur certains marchés. Aussi, pour parvenir à ses fins, Ford taille dans le vif sans beaucoup de discussions ou de précautions comme c’est ici le cas en Russie.
Trois usines passent à la trappe
La direction du constructeur de Dearborn a pris la décision de mettre un terme à la production de voitures particulières en Russie.
Ainsi la direction de la marque a pris la décision de fermer trois sites industriels.
Il s’agit de l’usine de fabrication automobile de Naberezhnye Chelny dans la république du Tatarstan et de celle de St. Petersbourg au nord ouest du pays. Par ailleurs, le site de production de moteurs d’Elabuga, lui aussi au Tatarstan va prochainement baisser le rideau.
Ford a pris la décision d’agir vite afin d’éviter les palabres et négociations. La marque automobile a fait savoir qu’elle allait faire en sorte que la production, dans les trois usines russes, cesse d’ici à la fin du mois de juin prochain.
Encore un peu de VU !
En Russie, Ford fait le choix et le pari de l’utilitaire et restera impliqué dans la co-entreprise fondée avec Sollers. Toutefois Ford ne sera plus le maître à bord puisque dans les prochaines semaines le partenaire russe va prendre le contrôle de l’unité de fabrication des VU.
En effet, Ford va vendre une une partie de ses parts dans le capital ce qui permettra à Sollers de posséder quelques 51% du capital et par là même de contrôler la joint-venture russo-américaine. En cas de problème ou de baisse prolongée des ventes, cette nouvelle structure permettra à Ford de se retirer ou de prendre ses distances plus facilement.
Attention toutefois, la fermeture des usines implantées en Russie n’est pas synonyme de retrait complet du marché, seulement d’un allègement du coût financier et industriel.
Via Ford, AP.
Chez Ford, ça defouraille en ce moment, la Russie, 5 000 emplois de moins en GB et en Allemagne, plus de camions (et une usine qui ferme au Brésil) en Amérique du Sud, sans oublier les plus vieux dossiers japonais et indonésien, c’est quoi la suite ?
Petit HS : sans doute est-ce un bug de « jeunesse » mais c’est un petit peu pénible de devoir réécrire à chaque fois ses coordonnées avant d’envoyer un message. 😉
Oui ça dépote ferme chez Ford… quel sera le prochain pays ?
Pour l’affaire des coordonnées à réécrire à chaque fois , nous avons vu .
ca va être réglé dans les prochains jours 😉