Le Dieselgate en version américaine s’achève pour le groupe industriel allemand Daimler AG.
L’entreprise stuttgartoise vient de ratifier un accord de principe avec les autorités, notamment le ministère américain de la justice (USDoJ) et l’agence de protection de l’environnement (EPA).
Celui-ci met un terme aux problèmes qui se sont posés lorsque les régulateurs américains ont intensifié leur examen des émissions des motorisations diesel après le fameux Dieselgate by Volkswagen de fin 2015.
Quand même près de 2.2 milliards de dollars !
Le groupe Daimler AG, c’est à dire Mercedes-Benz, Daimler va solder ce dossier en déboursant environ 2.2 milliards de dollars pour régler l’ensemble des problèmes d’émissions des moteurs diesel vendus aux USA.
L’accord va coûtera au constructeur automobile environ 1.27 milliard d’euros (1.5 milliard de dollars) ainsi que 592 millions d’euros supplémentaires (702 millions de dollars) destinés à mettre fin aux « class actions » engagées par les consommateurs et leurs avocats.
Le groupe allemand déclare avoir pris des dispositions suffisantes pour couvrir l’ensemble du coût des règlements américains qui auront toutefois un impact financiers sur ses activités au cours des trois prochaines années.
Ainsi, dans les toutes prochaines semaines, les autorités américaines en charge du dossier déposeront les décrets de consentement auprès d’un tribunal de district américain pour la validation définitive du dossier et sa clôture.
Daimler coopère, l’affaire lui coûte moins chère
Bien que les montants financiers soient nettement plus faibles que les 30 milliards que le Groupe Volkswagen a du payer, la trésorerie du constructeur du Bade-Würtemberg sera impactée par cette affaire durant les prochaines années.
Le coût du Dieselgate by Mercedes-Benz est 15 fois inférieur à celui de VW parce que les volumes étaient moins importants et parce que Daimler AG assure avoir pleinement coopéré avec les autorités américaines ce qui ne fut pas le cas du groupe automobile de Wolfsburg.
Le poids financier de cette affaire vient s’ajouter à celui de la crise économique présente depuis la fin 2019 et, bien évidemment, à celui de la crise sanitaire de cette année 2020.
Via AP, AFP, AutomotiveNews.