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WRX 2019 : Lohéac, plus grand rallycross du monde

On y arrive. Une fois dans l’année, Lohéac devient capitale mondiale du WRX. 660 habitants le reste de l’année, plus de 60 000 le premier dimanche de septembre, le petit village breton est devenu le temple de la discipline depuis que Michel Hommel y a importé au milieu des années 70 la discipline anglaise tellement prisée alors par les Scandinaves.

Sous l’égide de l’Ecurie Bretagne, présidée par Pierre Tollemer puis désormais par Patrick Germain, le rendez vous lohéacien est devenu incontournable. Le circuit en lui même n’a rien d’exceptionnel. Holjes, Buxtehude, Trois-Rivières par exemple, sont beaucoup plus spectaculaires mais la ferveur, l’organisation sans faille, la proximité du village dédié totalement à son épreuve ont fait du rendez-vous breton un must de l’année du WRX.

55 Supercars au départ pour le WRX et l’ERX !

Lohéac 2019, c’est la revue d’effectif du championnat mondial et européen. La FIA régit ces deux championnats et pour l’instant, la recette fonctionne. On peut regretter l’ultra merchandising de Monster pas vraiment proche des critères de la  »Disctinction » chers à Paul Bourdieu mais ça fonctionne.

Un point sur le WRX

En WRX, si les usines ont déserté ce championnat, il serait bien naïf de penser qu’il n’existe plus d’investissements techniques de la part de VW ou Peugeot dans cette série FIA.
Si désormais les coûts semblent mieux maîtrisés, ce sont les préparateurs moteurs qui tiennent le haut du pavé et malheur à qui lâchera prise du côté d’Oreca ou Pipo. Les deux spécialistes français sont parvenus à exceptionnel niveau de rendement sur les groupes thermiques des Hyundai, Peugeot et Renault en faisant jeu égal avec les préparations très  »VAG Sport » des VW et Audi.
Alors oui, la saison est superbe avec l’arrivée d’un génération exceptionnelle de jeunes pilotes ambitieux.
Les frère Hansen évidemment mais aussi un  »Mister Blue » Bakkerud au sommet de son art tout comme le jeune Grönholm très à l’aise désormais avec la Hyundai i20 que peu s’attendaient à voir à un tel niveau.
Côté français, Guerlain Chicherit soutient la comparaison même si quelquefois la fragilité de la conception de sa Megane lui joue des tours. Une grosse faiblesse des trains lui interdit toutefois tout faux pas et ce n’est pas simple dans le concert très hard rock des manches et finales du WRX.

On attend aussi une performance de Cyril Raymond qui fait ce qu’il peut avec une Renault Clio un peu en retrait des meilleures WRX du moment.

Gaétan Sérazin habite à La Gacilly, pas très loin de Lohéac. Le taciturne constructeur de quelques uns des meilleurs châssis du championnat de France voue tous les ans une attention spéciale au rendez vous international.
Il ira donc batailler avec la jeune vague scandinave même si, on le sait, il est plus styliste que chicaneur.

Mention spéciale à Hervé Knapick qui n’hésite pas, une fois encore, à aller se frotter à ces petits jeunes dont certains pourraient être ses petits fils. Le Rallycross rend éternel !

Les français à l’assaut de l’ERX mais pas seulement

En ERX, c’est l’affluence. Les français n’ont pas hésité à s’engager massivement, on retrouvera une bonne partie du plateau du championnat de France en Supercar.
Les Boulioux, De Gasnay, Pailler brothers, et quelques autres viennent tenter de s’immiscer dans la partition des  »permanents » du championnats.
Ca ne sera pas chose facile face à Larsson le leader, face au Norvégien Bryntesson et à l’Allemand René Munnich, les trois prétendants au podium. Podium que tentera d’escalader Jean Baptiste Dubourg, largement au niveau de cette rude concurrence tout comme son frère Andrea vu plusieurs fois très à son aise dans ce tapageur  »conseil européen ».

En Super 1600, Eveno et Terpereau sont au niveau, leur manque sans doute un peu de respiration moteur pour aller chercher les as de l’est, très en vue dans ce championnat qui est tout sauf une classe biberon.
Yvonnick Jagu jouera à domicile, le pilote breton a du rythme lui aussi mais dans ces joutes-là, l’expérience est primordiale.

En RX2, le jeune Damien Meunier retrouve le volant, difficile de réunir les budgets même en formule de promotion. Il continue son apprentissage mais le jeune Tourangeau a du talent, lui reste désormais à trouver l’allonge nécessaire à la gestion de ces longs week end pour les chercher les bonnes places.

Une belle compétition et encore une belle session bretonne pour le rallycross mondial, européen et français qu’il ne faut pas manquer.

Crédits photos : Circuit de Lohéac, JB Dubourg

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