Devenu Préfet de police des Bouches-du-Rhône en février dernier, Emmanuel Barbe est quasiment de l’histoire ancienne pour les automobilistes mais aussi pour ceux qui se préoccupent vraiment de sécurité routière et de formation routière.
On ne parle pas ici de madame Perrichon ou de monsieur Got qui font plus pour la gesticulation médiatique que pour la sécurité sur nos routes !
Après Emmanuel Barbe, place à Marie Gautier-Melleray
Emmanuel Barbe étant parti il y a déjà quatre mois sous le soleil du midi, il était temps que l’état français lui donne un ou une successeur(e).
Il faut reconnaître qu’en cinq années d’activité, l’ancien Délégué à la Sécurité Routière ne s’est pas fait beaucoup d’amis et qu’il ne laissera pas un souvenir impérissable dans le monde de la route et de ceux qui ont en charge sa sécurité.
C’est chose faite depuis hier en conseil des ministres, le nouveau Délégué Interministériel à la Sécurité Routière est une déléguée puisque le gouvernement a nommé Marie Gautier-Melleray, maître des requêtes au Conseil d’Etat, nouvelle Déléguée Interministérielle à la Sécurité Routière (DISR).
Qui est la nouvelle Déléguée Interministérielle ?
Agée de 48 ans, Marie Gautier-Melleray est diplômée de l’IEP Bordeaux.
La nouvelle DISR est docteure en droit public et agrégée de droit public.
En plus d’une belle carrière professorale en Droit Public, Marie Gautier-Melleray est membre du Conseil d’Etat où elle officie comme Maître des requêtes en service extraordinaire.
Par ailleurs, elle est Conseillère chargée de la justice, des étrangers de la sécurité, de la défense et des outre-mer auprès de la présidence de l’Assemblée Nationale.
Elle prendra ses fonctions lundi 29 juin et deviendra la 15eme DISR depuis 48 ans puisque le poste a été créé le 5 juillet 1972 sous la présidence Pompidou par un certain Jacques Chaban-Delmas, alors ministre de l’intérieur du gouvernement Messmer.
Les associations attendent de sa part une vraie écoute et une prise en compte d’avis autres que ceux, souvent doctrinaires ou « bruts de fonderie », de l’état et de quelques associations lobbyistes plus préoccupées par leur existence que par le sécurité routière.