L’affaire n’est pas une surprise puisque Renault avait fait de même il y a quelques semaines en vendant le 10 mars dernier les 1.54 % qu’il détenait au capital du groupe allemand. L’opération lui avait alors rapporté 1.14 milliard d’euros qui allait servir à désendetter le groupe automobile français. Nissan est donc dans la trace son partenaire au sein de l’Alliance et se désengage du capital de Daimler.
Un besoin de trésorerie pour investir dans l’électrique
Ce mercredi 5 mai le constructeur automobile japonais vient d’annoncer qu’il vendait lui aussi sa participation de 1.54% dans le groupe industriel allemand Daimler AG.
Nissan récupère ainsi 1.15 milliard d’euros. Dans son communiqué officiel, la marque automobile nippone explique vouloir consacrer l’argent gagné avec cette vente à au renforcement et au développement de sa compétitivité, notamment en réalisant de nombreux investissements pour l’électrification de sa production ainsi que pour sa promotion.
L’entreprise japonaise a par ailleurs expliqué que cette vente ne mettait surtout pas un terme à la collaboration entre les deux groupes puisque le partenariat industriel entre Mercedes-Benz et Nissan va se poursuivre.
Après Renault, Nissan va donc à la pêche à la trésorerie. Du coté du groupe stuttgartois, les choses sont un peu différentes puisque Daimler AG s’est plus ou moins désengagé il y a cinq ans en transférant les 3.10% qu’il détenait dans le capital de Renault et de Nissan dans la structure qui gère les avoirs des pensions de retraite de Daimler. C’était sous la présidence de Dieter Zetsche en juin 2016.
Via Nissan, Nikkei.