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24 Heures du Mans 2022 : Peugeot, du Musée à l’espérance de nouvelles victoires

Peu à peu, l’ACO améliore son musée et la dernière exposition démontre combien Fabrice Bourrigaud son actuel directeur ‘’Culture et Héritage’’ est dans le passé, rien de plus normal pour un patron du patrimoine mais aussi dans l’avenir.

Une Peugeot sinon rien !

C’est en effet un magnifique voyage dans le temps que nous propose les organisateurs manceaux en collaboration avecle groupe Stellantis et Peugeot.
C’est en tout cas une façon originale de présenter l’engagement de la marque au Lion en 2022-2023 en faisant référence à son passé manceau et à ses victoires sur le tracé sarthois.
La première apparition de Sochaux fut effective en 1926 avec deux monstrueuses 174S qui finirent deuxième et troisième, seulement retardées par des problèmes de… capotes !
Depuis cette première apparition, Sochaux s’est forgé un magnifique palmarès dans la Sarthe avec les victoires des 905 et des 908. Nombreuses furent les initiatives privées qui engageaient des prototypes motorisés par Peugeot au Mans comme Darl’mat, CD, ou WM-WR, ou encore Pescarolo. Ces autos connurent évidemment des fortunes diverses mais la marque possède une véritable « griffe » Le Mans. En témoigne son engagement magnifique dès le mois de juillet prochain à Monza pour plusieurs saisons en Hypercar.

La 9X8 a déjà fait couler beaucoup d’encre en optant pour des solutions très modernes et très audacieuses. Comme ce choix de l’absence d’aileron arrière qui rompt avec toute la production actuelle. Les premiers essais du Castellet ont été « animés ». Malgré une très grande discrétion, on sait que tout ne fut pas simple pour les pilotes puisque le premier proto s’est retrouvé quelquefois en position très délicate sur la piste.
On connait la grande puissance de travail des ingénieurs de Peugeot. Ils ont beaucoup planché sur l’aéro’ en maintenant apparemment leurs options de départ dont celle de l’absence d’aileron. Ils sont désormais sérieusement complétés par quelques ‘’pointures’’ venus de l’italien Maserati.
« La définition finale est désormais très proche de la définition initiale » explique Jean-Marc Finnot, le directeur de Stellantis Motorsport qui précise que cette voiture roule depuis le 11 décembre 2021 et entrera dans l’arène le 10 juillet 2002 sur le prestigieux Autodromo di Monza.
Devant l’impressionnante nouvelle arme française, le grand patron des sports du puissant groupe européen semble convaincu de la justesse du choix théorique et de dire :

« Cette absence d’aileron arrière nous a obligé à recréer l’appui essentiellement grâce à l’équilibre général de la voiture et à une grosse créativité sur le dessin du dessous de la voiture. »
En tout cas, quoiqu’il arrive aux participants de l’édition 2022, d’ores et déjà, et avant même que parte la course samedi, Peugeot inquiète la concurrence qui, elle aussi, fourbit d’étonnantes armes pour la saison 2023.

Photos : JMLR pour The Automobilist.

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