Disputé en marge des ePrix de Formule E entre fin 2018 et début 2020, la coupe mono-marque créée par Jaguar devrait, grâce à des courses sur des circuits en ville, assuré la promotion du SUV/Crossover électrique.
Dix huit mois et puis s’en va
Ce trophée Jaguar I-Pace se courait les mêmes week ends que les ePrix de Formule E.
Hélas, faute de participants (10 à 12 pilotes par course), mais aussi pour des raisons financières, parce que le Jaguar I-Pace n’a rien d’une voiture de course mais tient plus du fer à repasser (poids, gabarit, maniabilité insuffisante, vivacité fantôme) et bien évidemment parce que l’épidémie de Covid-19 est passée par là, le constructeur britannique a fait le choix d’arrêter les frais et de ne pas poursuive ce programme « sportivo-promotionnel ».
On gardera à l’esprit des temps au tour souvent inférieur à 65 km/h de moyenne et des Jaguar I-Pace Racecar qui tournaient environ 8 à 10 secondes au tour plus lentement que les petites Micra S de la Coupe Nissan comme le rappellent nos confrères québécois de PolePosition.
Bref, rien d’une voiture de course et tout d’un véhicule électrique familial de luxe, c’est à dire volumineux et paisible.
C’est le pilote brésilien Sérgio Jimenez qui avait remporté en 2019 l’unique saison complète de cette série. On peut d’ailleurs douter que S. Jimenez laisse son nom dans l’histoire automobile tant cette série électrico-iconoclaste n’avait rien à faire sur la piste.
Ce fut une belle expérience !
Bien sur, officiellement chez Jaguar on se réjouit de l’expérience engrangée, des bagarres sur la piste et des courses menées à une vitesse digne d’une poursuite dans Derrick.
James Barclay, le directeur de ce défunt championnat a dit :
« La Jaguar i-Pace eTrophy a atteint de nombreux objectifs que nous nous étions fixés.
Toutefois, en ces temps inédits liés à la crise du Covid-19, nous avons ajusté notre stratégie d’entreprise et pris la décision d’arrêter le championnat après deux saisons vraiment fructueuses. »
Un peu de méthode coué en ces temps difficiles pour le monde automobile ne saurait nuire mais force est de constater que cet électro-trophée Jaguar ressemble plus à un bide qu’à un commencement de succès destiné à promouvoir les véhicules électrique en course… Vivement le eTCR !
Via Jaguar.