C’est en invoquant les mêmes raisons que pour Bluely que Bluecarsharing, la filiale du groupe Bolloré qui « gère » les services d’autopartage, a annoncé quelques heures après avoir publié un communiqué faisant état de la fin du service lyonnais, l’arrêt du service Bluecub qui existe à Bordeaux et Arcachon.
Même raison et même punition qu’à Lyon
Pas la peine de s’appesantir des lignes et des lignes sur les raisons de la fin de Bluecub puisque les raisons invoquées sont exactement les mêmes qu’à Lyon, c’est à dire l’épidémie de Covid-19 et la crise qui va avec.
Installé dans l’agglomération de Bordeaux Métropole depuis 2014, Bluecar disposait entre Bordeaux et Arcachon d’un parc de 200 voitures, de 80 bornes et places de stationnement et d’un petit peu plus de 5.000 abonnés à l’année au service.
En six ans, les Bluecar de Bluecub ont parcouru quelques 3.600.000 km entre Bordeaux et le Bassin d’Arcachon.
Pour l’anecdote, le service bordelais fermera 12 heures avant celui de Lyon puisqu’il cessera d’exister le 31 août prochain à midi.
Le communiqué officiel
Bolloré et l’auto-partage en France, c’est une affaire désormais presque réglée puisqu’il ne reste que Bluelib à Lille (uniquement des bornes de recharge) après la fin d’Autolib’, de Bluely et de Bluecub.
A l’étranger, il reste pour le groupe industriel breton à trouver des portes de sortie dans les villes de Turin (Bluetorino), Londres (Bluecity), Singapour (BlueSG) et Los Angeles (BlueLA) puisqu’à Indianapolis, l’affaire est réglée depuis le printemps dernier.
Via GroupeBolloré/Bluecarsharing/Bluecub.