Il y a très exactement 10 ans, sous la marque Citröen naissait la citadine DS3. Les années Citroën furent de belles années pour cette sympathique citadine colorée, agréable à vivre au quotidien qui avait, semble t-il, trouvé ses marques en se positionnant au dessus de la C3 comme une petite luxueuse et singulière.
Puis PSA, pris la décision de créer DS Automobiles et la DS3 devint la DS 3. Le Groupe PSA prit alors la décision de la restyler et de la positionner encore un peu plus haut en gamme. La DS 3 était devenue urbano-chic mais aussi moins fun et peut être moins aguichante. Reste que durant 10 années ou presque elle fut un joli succès.
Sans la DS 3, DS Automobiles serait bien plus bas
Sauf l’an passé où elle s’est légèrement moins bien vendue que le SUV DS 7 Crossback (9.171 ventes de DS 3 versus 10.361 ventes de DS 7 Crossback) mais globalement elle était encore le modèle DS Automobiles le plus acheté par les clients particuliers avec 49% de parts de marché et seulement 40% pour le DS7 Crossback. Auprès des professionnels, la situation était l’inverse ce qui explique les 1.190 unités de différence.
Place au SUV DS 3 Crossback
La fin de vie de la DS 3 va permettre de laisser, dès cet automne 2019, plus de place sur le marché au SUV DS 3 Crossback et ses variantes thermiques et électriques.
Ainsi dès la fin de cette année, la gamme DS Automobiles sera composée de deux SUV, les DS 3 et DS Crossback ce qui semble suffire aux dirigeants de la marque.
Arnaud Ribault, le patron du marketing de DS Automobiles disait d’ailleurs il y a quelques jours : « On peut réussir dans le premium avec une gamme très concentrée ».
L’essentiel est d’y croire.
Une possible descendance à la DS 3 pourrait arriver sur le marché fin 2021 ou début 2022 mais cela est encore à confirmer.
ndla : sur le site de DS Automobiles, la voiture n’est plus configurable et seules des voitures « disponibles » sont proposées aux acheteurs potentiels.
Via DS Automobiles, Groupe PSA.
