Bugatti Centodieci : The Bugatti Touch’

Bugatti Centodieci – EB110 Hommage ou l’évocation de la Bugatti EB110 produite entre 1991 et 1995 en Italie.
A l’image de ce qu’a déjà proposé Bugatti avec les Divo et La Voiture Noire, la Centodieci est une Chiron retoquée, retouchée voire même un peu tunée tant l’ensemble apparait un peu « too much » dans son dessin.

Une inspiration à chercher entre l’EB110 et le tuning

La Bugatti Centodieci se distingue d’une Chiron grâce à une importante « refonte » de la carrosserie, de nouvelles roues et de nombreux détails de finitions qui doivent aider à expliquer le prix très élevé du modèle.
La face avant est entièrement revue avec notamment une toute petite calandre comme sur l’EB110, un capot sensé rappeler le dessin de la version originelle et surtout des phares à leds qui s’insèrent dans une fine ligne qui fait inévitablement penser au phares de l’EB110 ou aux yeux d’un guerrier ou d’un dieu sur une estampe japonaise. C’est d’ailleurs peut être ce qu’il y a de plus réussi dans cette hypercar alsacienne.

On découvre aussi des flancs retravaillés « à la manière de » avec et derrière les deux vitres de portières, 5 trous qui doivent nous faire penser aux 5 entrées d’air présentes sur l’EB110 SS.
Seule différence, dans le cas de cette nouvelle Bugatti, les entrées d’air n’auraient qu’un rôle décoratif ou esthétique.
De chaque coté du capot moteur, on découvre des aérations qui miment celles de l’inspiratrice cette Centodieci.
La partie arrière n’a rien de l’EB110 ou pas grand chose puisque le seul lien qu’on puisse établir entre les deux modèles est le découpage en petites parties de la rampe rouge des feux arrière. Ainsi découpée, on peut y voir les aérations présentes sur l’EB110 pour l’évacuation des calories du moteur.
L’imposant aileron doit chercher ses origine dans l’EB110 SS Racecar mais pour le reste les designers de Bugatti et Stefan Winkelmann, le patron de Bugatti, ont du se laisser influencer par du tuning à la « russe » ou le JDM cher aux amateurs de sportives japonaises.

Des « gros » clins d’oeil à l’EB110

Bien sur, le travail réalisé parait de très belle facture [ndla : et c’est heureux au regard du prix de vente] mais l’ensemble manque de finesse, de subtilité au point de paraître grossier comme c’est le cas de la partie arrière avec ses deux doubles sorties d’échappement superposées et son diffuseur qui fait penser à une charrue multi-soc prête à s’enfoncer dans le sol.
Les jantes alu, quoique très travaillées, ne font pas preuve de simplicité ni d’une élégance particulière.
Elles sont même très loin du dessin sobre des roues des EB110 GT et EB110 SS (jantes by BBS).
Une livrée blanche allège l’allure de cette hypercar, quelques touches de noir brillant et de la fibre de carbone confirme l’allure très sportive de cette nouvelle Bugatti. On remarquera aussi le subtil liseré blanc qui fait le tour de la voiture depuis la lame de spoiler avant jusqu’au diffuseur arrière en passant par les bas de caisse. Ce choix doit donner de l’uniformité à l’ensemble et surement alléger visuellement l’auto.

Le portfolio officiel ne sortant que demain (ces photos viennent de chez nos confrères de Carscoops) nous ne disposons pour l’instant d’aucune images de l’habitacle et de sa décoration même s’il est probable que l’ensemble soit très proche de celui d’une Chiron.

La Chiron sert de « nourrice » mécanique

Les dessous devraient être sans surprise ceux de la Chiron c’est à dire le moteur W16 8.0 Quadriturbo de 1.600 ch, 1.600 Nm avec BVA et transmission intégrale.
La Bugatti Centodieci sera fabriquée dans le cadre d’une série limitée à 10 exemplaires. Ce modèle devrait aller chercher la Vmax de 420 km/h et pourrait bien abattre le 0 à 100 km/h en à peine 2.4 secondes.

Selon les dernières informations, le prix de chaque unité (hors options de personnalisation) serait fixé à 8.9 millions de dollars soit environ 8.0 millions d’euros HT.

Via Bugatti via Carscoops.