Ce soir à minuit c’en sera fini des services et applications Uber en Colombie.
Après six années d’activité en Colombie, la plateforme technologique Uber fera ses adieux à ses utilisateurs ce vendredi 31 janvier 2020 qui sera le dernier jour de fonctionnement de l’entreprise comme cela avait été annoncé le 10 janvier dernier.
Uber n’attend pas l’Appel mais…
Uber rappelle seulement que sa fin d’activité à Bogota et dans les grandes villes du pays est simplement l’application d’une décision prise par la Surintendance de l’Industrie et du Commerce (SIC).
Bien que la plateforme ait fait appel de la décision et soit renvoyée en deuxième instance devant la Cour Supérieure de Bogota, ce qui pourrait même prendre jusqu’à deux ans, l’entreprise américaine a étonnamment décidé de se conformer à la décision initiale sans attendre la confirmation de la demande dans le cadre de la procédure d’appel.
Uber est bouté hors de Colombie après qu’une décision de justice en date du 20 décembre 2019 prise par un juge de la SIC ait ordonné à Uber de cesser ses activités après avoir perdu un procès en concurrence illégale et abusive au regard de la législation en vigueur dans le pays contre la société Cotech (Taxis Libres).
Toutefois Uber n’a pas dit son dernier mot puisqu’après avoir annoncé que ses services de transport cesseraient de fonctionner, l’entreprise a lancé une série de campagnes de communication à la fois sur les réseaux sociaux et dans des publicités dans les médias pour demander une solution à cette situation.
En prenant comme témoins le public, les internautes et les usagers des transports, Uber espère bien faire bouger les choses dans son sens dans les prochains mois.
Cotech n’aime pas la concurrence
Uber Colombie avait pourtant demandé un moratoire ou un agrément transitoire jusqu’à l’appel. Hélas, le dossier n’est plus entre les mains de la filiale colombienne mais entre celles du service juridique de la maison mère à San Francisco et la direction colombienne d’Uber n’a pu fournir les éléments demandés par la justice colombienne.
Les sociétés de transport de personnes comme Cabify, DiDi et Beat se sont mis en ordre de bataille pour prendre en charge le plan de secours officiel et la relève d’Uber sur le marché.
L’idée est « généreuse » mais pourrait ne pas durer très longtemps si l’on en croit Nicolas Alviar, l’avocat de Cotech (Taxis Libres).
Ce dernier explique en effet que son cabinet travaille actuellement à la mise en place de dossiers judiciaires qui visent à mettre devant les juges les sociétés Beat, Cabify et DiDi pour les mêmes raisons qu’Uber.
Via EITiempo, Pulzo, WRadio, AP.
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