Si on en croit l’entreprise de transport de personnes et de livraisons Uber, les transports en VE dans la capitale britannique auraient cru de près de 350% en 2019.
Uber annonce qu’il y a eu quelques 900.000 trajets effectués l’an passé en mode « Zero Emission » et prévoit d’ici à 5 ans de passer tous ses chauffeurs de VTC londoniens en véhicule électrique.
Et hop, 2.000 Leaf de casées !
Cette décision a été prise afin qu’ils puissent s’affranchir des fameuses zones à faible ou sans émission qui pullulent dans la ville et ne cessent de s’accroître. Avec des VE et, à la limite, des voitures de type PHEV, Uber espère reprendre pied dans Londres et sa banlieue.
Uber allant vers l’électromobilité, Nissan est heureux d’être associé à ce projet et se réjouit de cette commande qui va lui permettre de fournir 2.000 berline Leaf 40 kWh
Avec cette décision, la flotte londonienne d’Uber tente de revenir dans le programme « Clean Air Plan » mis en place par la ville de Londres. Avec le projet Clean Air Fee, Uber semble vouloir faire son retour en grâce auprès de la municipalité.
Quid de l’annulation de la licence Uber à Londres ?
En effet, on se rappellera que la licence d’exploitation d’Uber a été suspendue depuis deux mois dans la capitale par le Transport for London (TfL), l’organisme responsable des transports de la capitale britannique, en raison de risques pour la sécurité des passagers.
Uber ne doit sa présence à Londres et dans sa périphérie uniquement parce qu’il a fait appel et que celui-ci est suspensif. Cette situation lui permet de poursuivre ses activités jusqu’à l’issue de la procédure qui pourrait prendre des mois ou même des années si on en croit les propos de juristes britanniques.
En faisant le choix de la Nissan Leaf, Uber joue aussi l’affect’ puisque ce modèle est fabriqué au Royaume Uni dans l’usine de Sunderland (Nord est de l’Angleterre) qui a déjà subi les conséquences du Brexit et le départ d’Europe de la marque Infiniti.
Enfin, en achetant des voitures « made in England », Uber espère discrètement mettre la pression sur les décisionnaires et la justice anglaise.
Uber précise enfin Nissan lui fournira un programme de formation sur les véhicules électriques, une tarification avantageuse et une stratégie marketing pour encourager l’utilisation des véhicules « full Electric » par ses chauffeurs.
Pour en finir avec cette affaire de contrat, sachez que l’entreprise américaine assure que rouler en véhicule électrique pour un VTC permet une économie annuelle de l’ordre de 4.250£/an (~5.000€) qui peuvent aller directement dans sa poche…
Via AP, Nissan, Uber.
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