Juin 2020, le constructeur de voitures de sport anglais TVR installé à Whiteley n’est toujours pas revenu sur le marché.
La marque renaissante en 2016-2017 avait dévoilé lors de Goodwood Revival 2017, le coupé TVR Griffith à moteur V8 5.0 L et annoncé qu’il sera livrable avant la fin de l’année 2019.
Il n’en est rien puisque la production du modèle est encore loin de pouvoir démarrer faute d’argent.
TVR est à la recherche d’argent frais
TVR a donc besoin de trésorerie pour exister et surtout pour lancer la production de la « future mais déjà un peu ancienne » Griffith.
Trois années se sont écoulées depuis le lancement de la nouvelle Griffith et hélas pour la firme britannique, une série de retards et de problèmes financiers ont officiellement bloqué l’avancement du projet.
L’une des principales raisons de ce retard remonte au mois de janvier 2018, période durant laquelle le gouvernement gallois a acheté une participation de 3% dans le constructeur automobile.
Ce prise de participation signifiait alors que TVR était considéré comme une entreprise financée par l’État en vertu des régles définies par l’Union Européenne.
Ainsi, TVR a été contraint de faire de nombreux appels d’offres pour la rénovation de son usine à Ebbw Vale implantée au sud du Pays de Galles.
Et ce ce n’est qu’en mars 2020 que TVR a présenté officiellement au gouvernement gallois une demande de travaux pour « reconditionner » l’usine.
Aussi depuis 2018, le Brexit est passé par là. Il semble donner un peu d’air au constructeur depuis le début de l’année puisque l’accord de réhabilitation de l’usine d’Ebbw Vale a été obtenu… mais celui-ci manque encore d’argent.
TVR a aussi des dettes
Pour obtenir l’argent dont il a besoin, TVR va tenter de lever 25 millions de livres sterling (27.5 millions d’euros) en mettant des titres sur le marché obligataire de la Bourse de Dublin via la société financière irlandaise Audacia Capital.
A la lecture d’Autocar, on découvre par ailleurs que TVR doit plus de 8.23 millions de livres sterling (>9 millions d’euros).
Ainsi, la marque doit à différents débiteurs un actif net dépassant 2.1 millions de livres sterling (2.3 millions d’euros), mais elle doit rembourser un prêt de 2 millions de livres sterling (2.2 millions d’euros) du gouvernement gallois et enfin il y a 3 millions de livres sterling (3.3 millions d’euros) dans le cadre d’un prêt mis en place par Fiduciam Nominees.
L’affaire sera à suivre dans les prochains mois mais TVR assure que l’activité et les commandes sont là puisque dans le document officiel produit par Audacia Capital, on apprend que la firme automobile aurait déjà engrangé quelques 44 millions d’euros de commandes notamment grâce à la (pré)vente de tous les exemplaires de la version de lancement baptisée « Launch Edition ».
Une chose est sure, au regard des éléments du dossier, il n’y aura pas de TVR Griffith millésime 2020 sauf miracle.
Via AP, Autocar, NP.
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