Luc Le Gleuher, le « big boss » du Musée Station 70 RN 13 aurait pu commencer sa session de la semaine comme ça :
« Les vaches rousses, blanches et noires sur lesquelles tombe la pluie
Et les cerisiers blancs made in Normandie
Une mare avec des canards, des pommiers dans la prairie
Et le bon cidre doux made in Normandie… »
Cela aurait fait plaisir aux fans du couple Stone et Charden et aux amateurs de variétés des années 70 mais à l’en croire et à en croire la vidéo du jour, cette chanson aurait manqué d’authencité, de rencontre et… d’automobile.
Ce jour, nous prenons la direction de l’Orne, plus précisément celle de la maison d’Alain et Martine, deux normands passionnés d’une époque que les moins de…70 ans ne peuvent pas connaitre sauf dans les livres ou sur les écrans.
Cette très sympathique rencontre, hors du temps ou presque nous emmène vers les années 1930 tant pour le mode de vie que pour l’automobile puisque Luc nous propose aussi de découvrir une Renault Vivaquatre des années 1930, un modèle « phase 2 » qui fut présenté en 1935 pour le millésime 1936.
La Renault Vivaquatre, une berline solide et sérieuse
La Vivaquatre nait en 1932 et vivra jusqu’au début de la Seconde Guerre Mondiale. Cette voiture prend alors la succession de la Renault KZ, robuste modèle à tendance utilitaire mais aussi familiale qui a oeuvré pour la reconnaissance de Renault auprès de la clientèle. A l’époque, chez Renault, on est bien moins innovant que ces dernières décennies. Ainsi plutôt que de créer ou d’innover, la Vivaquatre reprend quasiment tous les dessous de la KZ 10 CV (chassis, moteur) à peine modernisé sur lequel un posé une carrosserie plus dans l’air du temps.
Toutefois, le sérieux de Renault supprime les carrosseries 2 portes, cabriolet ou découvrable. La Vivaquatre n’aura droit qu’à une seule excentricité, le choix entre un chassis normal ou un chassis long.
La berline Renault est proposée à la vente avec du moteurs, un L4 2.1 L (11 CV) de 35 ch associé à une classique BVM3 et un L4 2.4 L (14 CV) de 42 ch avec, lui aussi, une BVM3.
Dans les deux cas, la Vivaquatre est une propulsion avec un pont arrière rigide. L’auto est on-ne-peut-plus classique et austère mais quelques mois après son lancement arrive une version SA (Suspendu Amorti) qui est la réponse du constructeur de Billancourt au fameux moteur flottant mis sur le marché en 1932 par le constructeur du Quai de Javel, Citroën.
Pour mémoire, le bloc moteur « 85 » de la Vivaquatre est né au lendemain de la Première Guerre mondiale et vivra jusqu’au début des années 1950 sur la Colorale Prairie avant d’être remplacé en 1953 par le L4 2.0 L culbuté des Frégate bien plus moderne, plus performant et bien moins soiffard en carburant.
Pour découvrir la Renault Vivaquatre, Luc nous présente celle d’Alain Fairant, qui est une « Conduite intérieure commerciale » transformée en familiale. L’auto se singularise par un hayon ouvrant en deux parties pour faciliter le chargement ou le déchargement des produits ou matières chargés à l’arrière.
Quelques images de la Berline « conduite intérieure » de la marque au losange.
Pour retrouver Luc, Alain, Martine, la Vivaquatre et être en dehoirs du temps, c’est par ici en vidéo.
Via Musée Station 70 en partenariat avec Mistertee, TeVi.tv, YouTube, Goliath, Renaulthèque.
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