Ce week end, la Saleen Company a présenté sa nouvelle auto (avec d’autres) la Maimai. Cette nouvelle voiture est née de la nouvelle implication de Saleen dans la vie automobile chinoise et d’un partenariat financiaro-industriel mis en place
dans l’est du pays avec Wang Xiaolin, un homme d’affaire, milliardaire chinois.
Saleen et Xiaolin ont créé une co-entreprise baptisée Jiangsu Saleen Automotive Technology dont le siège et l’usine sont implantés dans la ville de Ruago. L’usine est dimensionnée pour pouvoir produire jusqu’à 150.000 unités chaque année.
Aussi, en plus de la remise sur le devant de la scène de la grande S7 et l’annonce de l’arrivée sur le marché du coupé compact S1 inspiré et développé sur la base de feue l’Artega GT, Saleen présentait en Chine le week-end passé un Crossover fort de 400 ch (nous y reviendrons) et une mini citadine électrique, la Saleen Maimai.
Cap est mis sur la Chine
La coentreprise Jiangsu Saleen a acquis une licence de production pour la voiture électrique baptisée MyCar dont les débuts du développement remontent aux années 2003/2004, du temps de la société EuAuto Technology implantée à Hong Kong.
Pour la petite histoire, sachez qu’il y a quelques années plus tards les droits sur la voiture avait été acquis par GreenTech Automotive, qui prévoyait de produire puis de vendre la micro MyCar aux Etats Unis. Au final, l’auto n’a jamais traversé le Pacifique et après quelques centaines de vente en Chine, l’auto a disparu des radars et GreenTech a fait faillite il y a 18 mois environ.
Si le style que l’on doit à Giugiaro n’a pas été profondément retouché (sauf pour la face avant qui a été modernisée et qui intègre de nouveaux phares à leds), Saleen et son partenaire chinois se sont attachés à développer une microcar électrique en phase avec la demande du marché chinois et les normes diverses et variées imposées par les services de l’état.
La voiture a vu sa structure renforcée, ses trains roulants amélioré et sa finition nettement réhaussée grâce à l’utilisation de nouveaux matériaux et d’une ligne de production aux normes actuelles.
En matière de sécurité, on sait que l’auto dispose d’un ABS de dernière génération, de différents renforts et de six airbags.
Système d’infotainment avec navigation, multiconnectivité et localisation des points de recharge, climatisation avec filtre antipollution et accessoires de personnalisation seront au programme de la Maimai en série ou en option.
Une microcar électrique à vocation urbaine
La Saleen Maimai EV est propulsée par un moteur électrique d’une puissance de 80 kW (109 ch). Il doit permettre à la microcar de 3 m de long et 2 places d’aller chercher les 110 ou 120 km/h qui permettent de bien s’insérer dans le flot de circulation.
Prête à rouler, la Maimai annonce un poids inférieur à 1.100 kg ce qui permet de revendiquer un rapport poids/puissance de 10 kg/ch.
Le moteur électrique est alimentée par une batterie Lithium-ion de dernière génération d’une capacité de 35 kWh. Cette batterie doit permettre des recharges assez rapides et autorise une autonomie de 305 km selon le cycle NEDC.
En cycle WLTP, on imagine que cette nouvelle Citycar électrique disposera d’une autonomie « réelle » d’environ 220 km.
La microcar électrique n’a pas encore de tarification mais on sait qu’elle sera livrable en Chine dans le courant de l’année 2020 et n’est pas prévue pour l’exportation.
La Saleen Maimai en version « compétition »lors de la présentation des nouveautés Saleen 2019/2020.
Via Saleen Company, Jiangsu Saleen Automotive Technology, SmallCarClub.
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