Ce mercredi 12 juin 2019, se tient l’assemblée générale de Renault et l’après midi risque d’être chaud pour Jean Dominique Sénard, le patron de la marque au losange.
Jean Dominique Sénard sous tension
Cinq mois après sa nomination, le très consensuel patron, va devoir faire face à son premier gros avis de tempête.
Affaire Ghosn, dossier Nissan, fusion avec FCA, tensions internes, rôle de l’état dans la gouvernance de l’entreprise et baisse importante du cours de l’action devraient être au menu des réjouissances prévues ce jour.
L’action du constructeur français évolue depuis quelques semaines à ses plus bas niveaux, aux alentours de 55€. Les actionnaires ne devraient d’ailleurs pas manquer de rappeler au « gentil » Sénard qu’en à peine une année, le titre Renault a perdu un tiers de sa valeur.
Jean Dominique Sénard risque fort d’être questionné sur tout ces points qui ont, d’une part, fragilisé le constructeur automobile français et d’autre part, tendue la situation au sein de l’Alliance RNM.
Les tensions nées ces dernières semaines et accentuées par le dossier de fusion avec FCA font craindre à moyen terme chez certains le risque d’un divorce entre les français et les japonais qui mettrait en grande difficulté la marque au losange et la mettrait à la portée de n’importe quel prédateurs industriel ou financier.
La position de l’état français dans cette possible fusion est-elle réellement la cause de l’arrêt brutal des discussions ou est le seul prétexte qu’a trouvé FCA qui voulait faire très vite et à sa façon.
On espère que des porteurs d’actions se seront plongés dans cet épineux dossier qui n’était probablement pas autant Gagnant/Gagnant qu’annoncé et qu’ils porteront la contreverse en direction du patron de l’entreprise qui a semblé bien tendre sur ce dossier.
Dans l’affaire Nissan, les actionnaires reviendront surement sur la dernière lettre envoyée par la direction de Renault à celle du constructeur et partenaire japonais dans laquelle la marque au losange assure qu’il ne votera pas, lors de l’assemblée générale du constructeur nippon, la proposition de nouvelle gouvernance voulue par Hiroto Saïkawa.
Les actionnaires voudront aussi avoir des explications circonstanciées au sujet de l’affaire menée discrètement avec FCA et qui n’était peut être pas l’affaire du siècle pour Renault si on détaille la proposition faite par le groupe italo-américain.
L’affaire d’abus de biens sociaux et les fonds possiblement détournés par Carlos Ghosn à des fins personnelles, mais aussi pour des amis, au détriment de Renault via sa filiale néerlandaise RNVB devraient aussi venir sur le tapis.
Cette affaire Ghosn, toujours sous jacente, risque de faire débat car il existe au sein des actionnaires deux camps, celui des « pro » et celui des « anti ».
Et même si la situation est encore confuse et non éclairée par la justice, beaucoup de porteurs continuent à dire que c’était bien mieux avant le 19 novembre 2018.
Le début des débats est fixé à 15 H 15 au Palais des Congrès de la Porte Maillot, à Paris. Cette session devrait durer jusqu’en début de soirée.
Via AP.
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