L’affaire est désormais réglée.
Le conseil d’administration extraordinaire de Renault, réuni ce mardi après-midi à la demande de Jean-Dominique Senard, a fait le choix de nommer l’ex PDG de Seat, l’italien Luca de Meo, au poste de directeur général de Renault.
1er juillet 2020 et Garden Lease
Il prendra ses nouvelles fonctions non pas le 1er février ou le 1er mars prochain mais le 1er juillet.
Il fera équipe avec Clotilde Delbos, l’actuelle directrice de Renault par intérim, qui est nommée directrice générale adjointe à partir, elle aussi, du 1er juillet prochain.
La prise de fonction n’aura lieu qu’en juillet 2020 parce que le contrat de travail de Luca de Meo au sein du Groupe Volkswagen contient une clause dite de « Garden Lease ».
Cette clause, courante dans le monde des dirigeants de grandes entreprises, veut que le directeur ou le PDG sortant fasse son préavis chez lui pour se mettre la « tête au vert et au repos » et surtout pour qu’il ne puisse donner des informations stratégiques, commerciales ou financières à son nouvel employeur pendant cette période qui peut aller de quelques semaines à 12 ou 18 mois selon les secteurs d’activité.
Les réactions officielles
Par communiqué, la marque au losange a fait savoir : « Le conseil d’administration a considéré que M. Luca de Meo, par son parcours, par son expérience et par sa réussite dans ses précédentes fonctions, réunit toutes les qualités pour contribuer au développement et à la transformation du Groupe Renault dans toutes ses dimensions. »
Jean-Dominique Senard, le président du conseil d’administration de Renault a dit : « Je me réjouis de cette nouvelle gouvernance. Ensemble, avec le soutien d’un comité exécutif renouvelé et renforcé, ils […Luca et Clotilde…] formeront une équipe de grande qualité, aux talents décuplés, à la hauteur des ambitions de Renault. »
Bruno Le Maire, le ministre de l’économie dit voir dans cette nomination une excellente nouvelle pour l’entreprise et d’ajouter : « Avec cette nomination et celle d’une nouvelle équipe dirigeante chez Nissan en fin d’année dernière, ainsi que l’annonce prochaine de nouveaux projets industriels entre Renault, Nissan et Mitsubishi, l’Alliance est désormais relancée dans une logique conquérante« .
A voir tout de même dans quelques mois quand les tensions seront apaisées et les nouveaux dirigeants des entreprises de l’Alliance bien installés dans leurs fonctions.
Via Renault, AP, LesEchos.
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Je reste septique sur le Groupe Renault et l'influence du gouvernement, qui jusqu'a présent à générer plus de problèmes à l'alliance, les tensions persistent et ne trouveront issue que par le retrait de l'état du groupe. La volonté du gouvernement va a l'inverse des intérêts de Renault qui finira isolé, tout comme c'est déjà le cas, malgré les apparences. Nissan change de stratégie, très réactif, ce qui n'est pas le cas de Renault...