Luca de Meo est arrivé à Boulogne-Billancourt.
Le souriant italien est en France et revient chez le constructeur automobile qui l’avait embauché à ses débuts puis lancé dans l’univers du monde merveilleux de l’automobile.
De Meo, le meilleur de l’Italie pour Renault ?
Rien n’est sur mais on peut le souhaiter.
Le milanais, âgé de 53 ans, diplômé de l’Université Bocconi de Milan, est retour chez le constructeur au losange où il a entamé sa carrière au début des années 90.
En 25 ans de carrière, L. de Meo a travaillé pour Toyota, puis Fiat, et enfin le groupe Volkswagen depuis 2009, où il a notamment dirigé le marketing d’Audi avant de devenir le patron de Seat en Espagne.
L’homme est dit charmeur, adepte de la discussion plus que de la confrontation, cultivé et polyglotte (il parle couramment 5 langues dont le français).
Ses anciens collaborateurs disent qu’il a un côté très italien, presque caricatural par moment. Oui, en plus d’être parfois impatient et très actif, Luca de Meo parle avec les mains et il a de la tchatche mais au sens positif du terme et non péjoratif.
il ne devrait pas avoir trop de difficultés à prendre ses marques chez le constructeur au losange.
Le nouveau directeur général de Renault n’est pas encore entré en fonction (ce sera chose faite le 1er juillet 2020) mais il a fait sa première apparition publique durant l’assemblée générale du groupe automobile de Billancourt.
L’italien, âgé de 53 ans, semblait heureux d’être là et décidé à se mettre au travail le plus rapidement possible afin d’aider Renault à se sortir de la mauvaise passe actuelle et de relancer la marque sur les marchés mais aussi au sein de l’Alliance.
Première déclaration officielle
Luca de Meo a dit :
» J’ai toujours aimé aller où il y a des défis. Je reviens d’abord pour le challenge, redresser l’un des plus grands et des plus prestigieux constructeurs automobiles est peut-être à ce jour un des plus beaux défis que j’ai eu.
Je suis tout à fait conscient de la difficulté de la situation de l’entreprise, aggravée par un contexte économique adverse et sans précédent.
Le sentiment d’urgence est partagé à tous les niveaux. Nous en avons besoin. La mobilisation de tous est absolument nécessaire en ce moment. J’ai confiance en la capacité du groupe à s’en sortir.
J’ai vu de grands produits dans la gamme actuelle et de grands projets pour le futur, cela remplit de joie le cœur d’un passionné de l’automobile comme moi.
Le plan d’économies mis en place pour Renault représente aussi un premier pas essentiel pour le redressement de l’entreprise. Toute l’équipe aura tout mon appui et mon énergie pour le mettre en place. »
L’homme n’a pas oublier de parler de voiture et de citer des modèles comme la Zoé ou la Clio mais aussi aussi de dire qu’il a une affection toute particulière pour la firme de Dieppe, Alpine dont l’avenir est très flou pour ne pas dire obscurci par le plan de relance de la marque au losange.
On ne peut que lui souhaiter de réussir pour qu’il soit l’homme de la relance de Renault.
Via Renault, AP, Reuters, Twitter.
L'heure du chant du cygne, ou plus exactement celle du râle de fin de vie…
En début d'année BMW a présenté la M3 Touring, un break pour les amateurs de…
Les 29 et 30 avril dernier se déroulait la seizième édition des Classic-Days organisés par…
Au printemps dernier, du 17 au 21 mai 2023, se tenait en terre bretonne, un…
Lancée en septembre 2019, la citadine Honda e n'a toujours pas rencontré son public ou…
Après des semaines d'incertitude et de crainte, un accord a été trouvé mardi 25 juillet…