On doit cette annonce à Fabrice Cambolive, le directeur de Renault.
Le PDG de la marque au losange a fait savoir auprès de journalistes britanniques que la récente R5 E-Tech Electric conservera dans le temps son design « néo rétro » et ce aussi longtemps que possible ou que le permettra le marché et la demande de la clientèle.
Avec cette annonce, Renault calque un peu l’évolution de son modèle sur ce que fut la carrière de la R5 originelle entre 1972 et 1984. On se rappelle tous que l’allure générale du modèle n’a pas beaucoup évolué en 12 ans si ce n’est avec l’arrivée de la version 5 portes et d’une planche de bord redessinée pour le millésime 1980.
Style conservé et technologie évolutive
Le constructeur assure toutefois qu’il maintiendra la citadine dans une situation compétitive tout au long de son cycle de vie grâce à des évolutions de sa motorisation, de sa transmission et de sa technologie électrique notamment du coté de la batterie et de sa gestion électronique.
Renault ne cherchera pas à modifier la R5, mais plutôt à mettre à jour des éléments très précis ou ciblés tout au long du cycle de vie de la voiture. Ce choix ouvre beaucoup de possibilités pour la créativité du designer en chef Gilles Vidal et son équipe du bureau de style de la marque.
Actuellement dans le bon tempo pmar rapport à la concurrence du segment, Fabrice Cambolive veut une R5 actualisée techniquement et assure que Renault va investir dans la façon de gérer les batteries mais aussi en matière de connectivité mais aussi dans la polyvalence et la modularité de la citadine électrique.
Le boss de Renault précise que bien que construite sur la plateforme CMF-BEV, la R5 sera en mesure de profiter des développements technologiques promis ou prévus aux environs de 2028, au moment de l’apparition des nouveaux VE et hybrides de la marque et même peut-être plus tôt avec l’arrivée de batteries LFP dans le courant de l’année 2026.
La R5 E-Tech devrait donc profiter d’une nouvelle chimie de batterie qui doit, entre autres choses, réduire les coûts jusqu’à 50% et permettre des temps de charge inférieurs à 15 minutes sur des bornes à la puissance « décente ».
On achète une R5 parce que c’est une R5
Sachez par ailleurs que Fabrice Cambolive s’est félicité du succès européen des Renault Clio et Dacia Sandero avant de revenir à « son bébé », la R5 E-Tech Electric et de déclarer à son sujet :
« Pour moi, ce qui est important, c’est la capacité de la R5 à briser le plafond de verre de l’adoption des véhicules électriques. Le rôle de la Renault 5 est avant tout un rôle de conquête. Notre objectif est que les clients achètent la citadine non pas parce qu’ils veulent passer à un véhicule électrique, mais parce qu’ils veulent la R5. »
Via Renault, Autocar.