Alors que la France attend avec stress et énervement l’arrivée d’une marée noire qui risque fort de polluer les côtes de Gironde et de Charente Maritime, on apprend que ce quasi cargo poubelle appartenant à la compagnie Inarme transportait des Porsche 911 GT2 RS.
Un beau garage au fond de l’océan
Les supercars allemandes étaient destinées à des clients brésiliens.
Arrêtée depuis la fin du mois de janvier, la fabrication de 4 Porsche 911 GT2 RS sera relancée en avril et les voitures seront livrées au Brésil vers la fin du mois de juin.
On apprend aussi qu’on trouve désormais par 4.600 m de fond des Porsche Cayenne, 718 Cayman et 718 Boxster elles aussi destinées à des clients de l’autre côté de l’Atlantique.
Ce n’est pas tout puisque ce cargo porte-conteneurs-roulier italien long de 214 m appartenant du groupe napolitain Grimaldi a sombré avec plusieurs milliers d’Audi A3, A5, Q7, RS4 et RS5 (le cargo emportait dans ses cales un peu plus de 2.000 véhicules).
On ajoutera que toutes ses autos ont du, du fait de leur poids et de leur déplacement vers le coté bâbord du cargo, aider à son chavirement puis à son naufrage.
Bien sur toutes ses autos sont irrécupérables et resteront au fond de l’Ocean Atlantique. Pour les clients sud américains, il faudra patienter quelques mois supplémentaires avant qu’ils puissent prendre livraisons de leurs Audi et de leurs Porsche.
Voitures haut de gamme, transport low cost
On sait tous désormais que ce roulier fabriqué par les chantiers Fincantieri à Palerme et mis à l’eau en 1997 n’était pas dans un bon état d’entretien, transportait des dizaines de milliers de kilos de fûts remplis de produits toxiques (qui viendront dans qq temps polluer un peu plus l’océan) et on constate ici que des entreprises prestigieuses ou réputées utilisent ce genre de moyen de transport pourri afin de gagner un peu plus d’argent sur les coûts de transport.
Ci dessous, la lettre d’explication et d’excuses envoyée aux acheteurs des 911 GT2 RS
Sans vouloir jouer les écolos ou les donneurs de leçon mais à l’heure où le groupe Volkswagen nous rebat les oreilles à longueur de semaine avec ses véhicules électriques, son greenwashing arrogant, sa vertitude menée à marche forcée, le puissant groupe industriel allemand ferait peut être bien de revoir sa politique de transport (ou ses intermédiaires affrêteurs) qui apparait ici au grand jour et qui n’est guère reluisante, en tout cas pas meilleure que l’affaire du Diesel Gate.
Via AP, Porsche, TheDrive.
Bravo pour cet article.