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Nuova Ferrari Roma 2020

Ferrari vient de dévoiler son nouveau coupé 2+. Celui-ci prend le nom de la ville aux sept collines, Rome ou Roma en italien.
A l’heure du downsizing, de l’hybridation voire même de l’électrification des sportives, Ferrari perdure dans la tradition puisque ce nouveau coupé Roma est propulsé par un « classique » moteur V8 thermique suralimenté qui entraîne des roues arrière motrices.
Ici, il n’est pas question d’autonomie de conduite, de Drive-by-Wire, mais simplement d’élégance, de luxe à l’italienne et de plaisir au volant.

Situé entre les Ferrari Portofino et GTC4Lusso T, ce nouveau coupé Ferrari Roma joue la carte du Gran Turismo que celle de la sportivité pure et dure ce qui n’empêche pas cette nouveauté d’avancer de belles performances.

Ce coupé Roma est ce qu’appelle Ferrari un coupé 2+ c’est à dire un coupé 2 places qui dispose de place derrière les sièges avant, toutefois cette place est insuffisante pour accueillir deux passagers et se destine essentiellement au transport de sacs de voyage ou de valises.

Dessiné par Flavio Manzoni, le directeur du bureau de design Ferrari, et son équipe, ce nouveau coupé Roma doit symboliser le plaisir de vivre, le voyage et ce que l’on a appelé la Dolce Vita dans l’Italie des années 1950 au tout début des seventies.
Cette nouvelle Ferrari (Tipo F169) a pour elle une vraie finesse et une jolie élégance qu’on n’a pas vu chez le constructeur de Maranello depuis fort longtemps c’est à dire une vingtaine d’années et l’époque des 360 Modena, 550 Maranello ou 612 Scaglietti.
Il y a de la souplesse retrouvée et un dessin moins torturé (ou chargé) dans ce nouveau coupé ce qui ne devrait pas déplaire aux amateurs de voitures de sport et de luxe, les fameuses GT.
Mais là où nous sommes surpris ou étonnés c’est dans l’allure générale de cette nouveauté qui devrait aussi séduire les amateurs… d’Aston Martin.
Que s’est il passé au Centro Stile Ferrari ?
Un abus de visionnage de film de James Bond ? Trop d’essais des sportives anglaises ? Le besoin de se rassurer en s’inspirant des séduisantes voitures nées à Gaydon ?
Difficile à dire mais une chose est certaine, il y a quelque chose de britannique dans cette italienne.
On y verra un peu d’Aston Martin DB10 ou même de DB11 mais aussi un zest de Jaguar F-Type dans le vitrage latéral ou le dessin de la lunette arrière. Les nouveaux feux arrière (qui délaissent les formes rondes ou presque carrées) s’aplatissent et s’intègre dans un pli de carrosserie façon becquet qu’on pourrait voir sur une Porsche.
Aussi discret que la livrée grise légèrement satinée de lancement, on notera la présence d’un aileron mobile implanté en bas de la lunette arrière.

L’aileron intégré a été développé en association avec une paire de générateurs de tourbillons installés derrière le bouclier avant qui créent un effet de sol en introduisant d’une part un tourbillon d’air concentré et homogène sous l’auto et d’autre part en gérant à l’arrière des roues Av le sillage et l’évacuation de l’air pour assurer une bonne charge aérodynamique. Ce principe aérodynamique vient compléter l’appui et la charge dus à l’aileron déployé à hautes vitesses.

La Ferrari Roma annonces les dimensions suivantes :

longueur : 4.656 m
largeur : 1.974 m
hauteur : 1.301 m
empattement : 2.670 m
poids : 1.472 kg
volume du coffre : 272 à 345 dm3
réservoir : 80 L

Ce coupé est légèrement plus grand que la Portofino mais il semble reposer sur la même plateforme puisque l’empattement de 2.67 m est identique.

Ce melting pot d’influences automobiles permet en tout cas à Ferrari de proposer une voiture séduisante capable de venir se positionner en concurrente directe et tentante des 911 Turbo, Continental GT, DB11, McLaren GT ou AMG GT C.

Un coeur mécanique connu

Si Ferrari assure que cette nouveauté a été développée avec le plus grand soin et qu’elle est une vraie nouveauté, on constate qu’en plus du chassis, la motorisation est connue.
Il s’agit du V8 de 3.855 cm3 que nous connaissons sous le capot de la… Portofino et de la GT4Lusso T.
Sous le capot du coupé Roma, ce V8 3.9 L suralimenté développe la puissance de 620 ch de 5.750 à 7.500 trs/min et un couple de 760 Nm entre 3.000 et 5.750 trs.
Le régime maximal au rupteur est à 7.500 trs/min soit tout au bout de la courbe de puissance.
Si le couple est identique aux deux modèles cités plus haut, la puissance est légèrement supérieure (+20 ch par rapport à la Portofino et +9 ch par rapport à la GT4Lusso T).
La boîte de vitesse vient du spécialiste turinois Oerlikon Graziano Trasmissioni SpA.
C’est une boite à double embrayage et huit rapports et elle est identique à celle de la Ferrari SF90 Stradale. Elle est aussi plus légère de 6 kg que l’ancienne DCT7 tout en étant moins énergivore.
Le coupé profite bien sur de l’EPS, du VDC, du système F1-TCS, du différentiel électronique E-Diff3, du système de contrôle de l’angle de dérapage dernière génération SSC 6.0 et du Ferrari Dynamic Enhancer.
Ferrari précise enfin que malgré l’adoption d’un filtre à particules, la sonorité du V8 a été particulièrement travaillée grâce, entres autres, à la présence de nouveaux clapets de dérivation qui permettent au au moteur italien de bien chanter.

Le coupé Roma dispose d’un ensemble de freinage fait de disques ventilés et percés qui présentent les dimensions de 390 mm x 34 mm à l’avant et 360 mm x 32 mm à l’arrière. Ces disques sont pincées par des étriers à 6 pistons (Av) et 4 pistons.
Ce coupé repose sur des jantes alu à 5 doubles branches diamantées en 20 pouces qui chaussent des pneumatiques en 245/35 R20 et 285/35 R20.

Au chapitre des performances, le coupé Roma semble en phase avec ce qui existe sur ce segment de marché et conforme à ce qu’attendent les acheteurs.
Le rapport poids/puissance de ce coupé venu de Maranello est de 2.374 kg/ch ce qui devrait permettre un bel agrément et des prestations de haute volée sur la route.
Ainsi, la Vmax est fixée au delà des 320 km/h, la barre des 100 km/h est franchie en 3.4 secondes et celle des 200 km/h atteinte en 9.3 secondes.

A bord de la Roma

L’habitacle se singularise par un style totalement nouveau qui se veut plus simple et plus léger visuellement. L’habitacle est séparé en deux espaces quasi symétriques et porte le doux nom de Dual Cockpit. Ce principe d’agencement de cockpit n’est pas une nouveauté puisque dès 1953 et la Corvette C1, Chevrolet proposait ce type de mobilier de bord.
Ferrari nous explique que les surfaces et les fonctions sont réparties de manière organique dans le cockpit et rappelle que contrairement aux voitures de sport Ferrari, généralement construites autour du pilote, le mobilier de bord du coupé Rom offre un agencement partagé de l’espace et des fonctions afin que que le passager se sente un peu plus impliqué dans la conduite et le voyage que dans une 812 Superfast ou F8 Tributo.
Si le conducteur a son combiné porte instruments numérique (16 pouces) et paramétrable, le passager peut disposer, en option, d’un deuxième écran intégré dans la planche de bord et qui distille quelques informations en lien avec la conduite.
La console centrale accueille sur sa partie haute une tablette verticale (8.4 pouces) qui permet l’accès au système d’infotainment et commandes du système de navigation, du HUB dédié aux connexions vers l’extérieur et du système audio ou plus probablement Hifi.

Les ferraristes apprécieront le dessin de la commande de boîte automatique qui évoque la grille métallique des Ferrari classiques à boite manuelle dont le levier fait « clac-clac » à chaque changement de rapport.
Signe de modernité et de sportivité, le « Manettino » est bien présent sur le volant trois branches avec méplat et permet de gérer les différents modes de conduite en fonction de la route, du trafic ou de ses envies.

Les premières vidéos de promotion du coupé Roma

Le coupé Ferrari Roma sera commercialisé dans les prochains mois avec le millésime 2020.
Le prix du modèles est encore inconnu mais sachant qu’une Ferrari Portofino est annoncée au prix de 193.410€, il y a fort à parier que ce nouveau coupé GT passera allègrement la barre des 200.000€.

A revoir dans quelques mois.

Via Ferrari, Youtube.

Frédéric Euvrard

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