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Le coin des miniatures : La Lada Niva d’Ixo

Lada… Qui n’a jamais pouffé de rire devant une blague idiote sur la marque ?
J’ai moi-même roulé en Samara quand j’étais jeune conducteur, c’est dire si j’aime la marque et ses autos.
Pourtant la marque a une solide réputation de fiabilité dans le monde entier et sur tous les continents malgré les railleries et les blagues sur la marque que nous connaissons tous !
Si on ne devait retenir qu’un seul modèle de la marque, ce serait le Niva, devenue simplement Lada 4×4 après la vente du nom à GM/Chevrolet.

Ah, la Niva, ce sympathique petit 4×4 né à la fin des années 70 et qui perdure encore aujourd’hui en 2019 dans certains pays.
J’entends pourtant déjà dire : « Il y a des Lada en miniature ? »

Eh bien oui, il y en a quelques unes.
J’en possède de fabrication URSS au 1/43 ème, très bien détaillées. Certains fabricants proposent, depuis peu, des réalisations au 1/18 ème de bonne facture.

Ma Lada Niva jaune de 1980 au 1/43eme provient de l’intéressante collection «buraliste» AUTOPLUS proposée en collaboration avec IXO pour la sélection des miniatures.
Le petit 4×4 russe est parfaitement réalisé par IXO/IST avec une carrosserie bien proportionnée. On retrouve le coté compact (3.72 m à l’échelle 1 soit 7 cm de plus qu’une Fiat Panda) qui a fait la renommée du véhicule pour la ville et le coté haut sur pattes pour le franchissement.

La miniature se vendait 12.50 € avec un fascicule explicatif. Une bonne affaire, sachant qu’une miniature IXO/IST coûte aux environs de 22 à 30 € chez un détaillant.

Découverte de la Niva au 1/43eme

Entre ma miniature Niva made in URSS et cette Niva par IXO il y a une très grande différence de finition, un peu il est vrai comme le modèle original.

IXO m’a habitué à des modèles de bonne qualité . En effet, les proportions et la ligne générale du NIVA sont conformes au modèle grandeur nature. Les optiques avant ronds sont présents sur la calandre noire soulignée de jonc chromé et trônant en son centre, le logo LADA, la barque grise sur fond rouge. L’ensemble est très correct visuellement.

Le bloc clignotant /veilleuse est posé au-dessus des deux optiques avant. Même réalisme à l’arrière où on retrouve des feux horizontaux placés sur la jupe et l’inscription « NIVA 1600 » sur le coffre complète l’identité de la voiture.

Les pare-chocs en métal sont présents pour servir d’armure en tout terrain. IXO a doté la miniature de deux longues portées sur le pare-choc avant qui ne sont pas de série mais qui existaient probablement en accessoire chez les concessionnaires.

Dans les années 70, le chrome était parfois synonyme de luxe sur toutes les voitures. La Lada Niva malgré son positionnement tarifaire abordable n’en était pas privé. On en trouve sur des joncs chromés, des entourages de vitres mais aussi sur les 2 rétroviseurs, les essuies glaces et la poignée d’ouverture du coffre. Grâce à du plastique peint en gris métal IXO a correctement reproduit ces détails.
Vocation tout terrain oblige, la miniature a reçu 4 bavettes derrières les 4 roues mais se dispense de jantes en alliage comme c’était le cas au début des années 80 et même encore aujourd’hui sur la Lada 4×4 d’entrée de gamme.

Elle repose sur 4 jantes parfaitement ajourées. Ces superbes jantes sont chaussées de pneus caoutchouc à crampons, un sans-faute pour l’extérieur.

La peinture jaune est appliquée de façon légère et régulière, pour ne pas masquer les gravures et les plis de la carrosserie.

Les détails ou spécificités

Je sais d’expérience que pour limiter les coûts de fabrication d’un modèle prévu pour les séries « maison de la presse » par rapport à celui vendu en boutique, certains détails passent à la trappe et notamment l’épaisseur et la qualité de la peinture. Ici il y a une très légère baisse mais rien de grave… pour une Lada. Non je rigole !

Alors, avec un extérieur richement détaillé, je pensais avoir des surprises à l’intérieur mais il n’en fût rien. IXO a eu la bonne idée de peindre la sellerie en grise sur la Niva.

Sur les miniatures vendues en maison de la presse, elles sont généralement noires. Il est alors impossible de voir la forme des sièges ou des appuies tête par exemple, ceci sans parler des contours de la console centrale ou des contreportes.
La Niva dispose de deux vitres avant en position ouverte, ce qui est plus simple pour regarder et apprécier l’intérieur du véhicule.
Entre les sièges avant, on aperçoit les 3 leviers présents sur le modèle de série mais leur dessin est fort simple hélas.
Les divers interrupteurs et aérateurs de ventilation sont présents sur le tableau de bord noir.
Face au conducteur, plusieurs cadrans sont reproduits avec des indications blanches sur fond noir. Ce n’est pas un sommet de précision mais cela suffit notamment au regard du prix.

IXO a été loin dans les détails : les garnitures intérieures des portes sont équipées de l’accoudoir, de la poignée d’ouverture et de la manivelle de la vitre. Il vous faudra cependant sortir la loupe pour admirer la belle réalisation intérieure de cette voiture.

Pour terminer la présentation de cette légende soviétique, je vous rappelle que le châssis comporte tous les organes mécaniques visibles de la voiture à savoir le moteur, la transmission, le pont arrière, les suspensions et l’échappement.

La Niva IXO reste fidèle au 4X4 russe à l’échelle réelle qui ne s’embarrasse pas du superflu, ceci pour un tarif modique aussi bien en modèle « buraliste » que pour le modèle en boutique en boite vendu par les détaillants spécialisés.
Voilà ici un moyen de s’offrir un des derniers « dinosaures sur 4 roues » et de l’avoir à portée de main.

Les points forts :

Aspect général de la voiture, qualité des détails, tarif du modèle.

Les points faibles :

Miniatures non vendues avec la boue, la neige, les cailloux, bref de quoi les mettre en situation difficile, pas facile à trouver en version « buraliste ».

Crédits photos : Laurent Vincent Cuenca pour The Automobilist.

Claude Brissard

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