Nous sommes nombreux à avoir en mémoire une voiture associée à un film ou une série TV et qui resurgit de temps en temps.
Si je vous parle de Cadillac rose certains penseront au King ! Moi, je pense à un autre roi … mais du cinéma : le grand Clint Eastwood qui, en 1989, malmène une Cadillac Eldorado biarritz rose de 1959 dans le film «Pink Cadillac ».
Je le dis sans honte, j’ai acheté ce modèle réduit de chez Maisto après avoir regardé ce film.
Cette miniature est avec moi depuis une bonne vingtaine d’années. Elle fait partie de celles que je possède depuis ma jeunesse.
Pour moi, cette Cadillac Eldorado modèle 1959 représente l’apogée de la démesure et de l’extravagance américaine des années 50. Je ne me suis pas trop intéressé à l’évolution des autres Cadillac par la suite.
Maisto a bien reproduit cette voiture avec ces 32 cm de long pour 10 cm de large. Aussi imposante au 1/18eme que le modèle à l’échelle 1.
Je suis vraiment fan de la combinaison rose, avec l’abondance de chromes et l’intérieur blanc. Cette « ricaine » des fifties en jette, en miniature comme dans la réalité.
Description et spécificités
La première chose qui frappe, de profil, ce sont les 2 imposantes ailes arrière avec les groupes optique de couleur rouge en forme d’obus, surplombant un bloc optique principal, évoquant clairement des réacteurs d’avion. On reconnaît là les éléments aéronautiques qui ont été source d’inspiration pour l’automobile américaine dans les années 50.
Le couvercle du coffre descend en pente douce et se termine sur une barrette chromée avec l’inscription «Cadillac». Un pare-choc composé en partie haute d’une grille et d’une partie lisse protège l’arrière de ce véhicule. Par jour de soleil, cette abondance de chrome pouvait clairement être déstabilisante mais sur la miniature le chrome attire la lumière.
Cette Cadillac continue d’être perturbante de profil. Son long popotin avec un porte à faux interminable pourrait présager un grand coffre, mais il n’en est rien. Celui-ci est encombré par le compartiment de la capote et la roue de secours.
Ce postérieur aurait pu être plus discret et invisible s’ il n’était pas souligné par des baguettes chromées qui descendent du sommet des ailes au bloc optique principal arrière, avant de repartir jusqu’au passage de roue avant sous la forme d’un interminable bas de caisse. Au final cette abondance de chrome met bien en valeur la forme des ailes.
L’avant est plus petit avec un porte à faux très court, plus sobre.
La « gueule » de cette Cadillac devait faire peur dans le rétroviseur des automobiles plus frêles et fragiles.
Son regard est beaucoup plus simple et classique que celui des feux arrière. Il se compose de deux doubles optiques principales en haut mais aussi dans chaque extrémité du pare-chocs. Bien entendu, nous retrouvons du chrome sur cette face qui confirme le « rang » de l’Eldorado dans le monde automobile américain d’alors.
Le pare-brise est de forme panoramique et incurvé venant épouser le cadre des deux déflecteurs de porte avant. Il est typique des autos des années 50 et du début des sixties
Vu la longueur de ce paquebot de la route, les portes paraissent presqu’un peu petites mais au final elles sont déjà d’une belle longueur.
Comme dans la réalité, seules les extrémités des deux demis dossiers de la large banquette avant basculent pour accéder aux places arrière. Confortablement installés les passagers arrière profitaient également du large pare-brise panoramique.
Le plus intéressant reste le poste de pilotage qui se trouve face aux passagers assis sur la banquette avant.
Il s’agit d’un immense et large tableau de bord que Maisto a parfaitement reproduit de couleur gris sur fond noir et de chaque côté de la casquette du tableau de bord 2 autres compteurs.Tout est lisible mais avec une bonne loupe.
Le volant est fonctionnel et agit sur la colonne de direction. A droite on retrouve la commande de la boite automatique et à gauche un commodo.
On aperçoit 3 pédales : une grande pour l’accélérateur, une large pour le frein et la troisième, pour le frein à main, comme sur… les Mercedes. A droite les passagers disposent de la radio et d’une grille arborant le logo Cadillac (la grille dissimule en fait le haut-parleur).
En ouvrant la porte, la contre-porte regroupe bien les interrupteurs des vitres électriques, les poignées d’ouverture/fermeture de porte et à l’extrémité de la garniture de porte un éclairage rouge.
Non, Maisto n’a rien oublié les principales caractéristiques et attouts de cette voiture avec la reproduction de multiples détails.
Qui dit Cadillac, dit gros moteur. Maisto a bien reproduit le cœur de la bête. Le bloc moteur est de couleur bleu avec l’inscription Cadillac, sur les 2 couvres culasses, la gamelle dorée du filtre à air vous saute aux yeux . Maisto va plus loin dans le détail avec les fils de bougie en rouge, le compresseur de climatisation, la dynamo. Les amoureux de mécanique apprécieront. Ils pourront détailler et admirer les équipements présents sous le capot.
Cette imposante auto repose sur 4 roues montées sur des suspensions, comme le faisait en son temps Dinky Toys qui avait lui aussi reproduit le modèle.
Les roues arrière sont dissimulées sous les ailes. Heureusement on peut détailler et apprécier les roues avant avec enjoliveurs chromés et portants le logo Cadillac au centre, le tout chaussé de pneumatiques à flanc blanc, élégant et très en vogue dans les années 50.
Maisto a toujours produit de belles miniatures et on est vite sous le charme de cette américaine.
Même 20 ans après son achat, la démesure américaine s’exprime toujours et existe toujours parmi les références Maisto.
La voiture est toujours au catalogue du fabricant de modèles réduits. Elle se trouve sans trop de difficulté chez les détaillants ou sur le net à des tarifs allant de 49 à 65€.
Les points forts :
Proportions de la miniature, profusion de détails, le bloc compteur, la qualité des logos, les accessoires et moteurs bien représentés et les « chromes » bien brillant
Les points faibles :
Fragilité du pare-brise, les ajustements du cadre de déflecteur avec la baie de pare-brise
Crédits photos : Laurent Vincent Cuenca pour The Automobilist.
L'heure du chant du cygne, ou plus exactement celle du râle de fin de vie…
En début d'année BMW a présenté la M3 Touring, un break pour les amateurs de…
Les 29 et 30 avril dernier se déroulait la seizième édition des Classic-Days organisés par…
Au printemps dernier, du 17 au 21 mai 2023, se tenait en terre bretonne, un…
Lancée en septembre 2019, la citadine Honda e n'a toujours pas rencontré son public ou…
Après des semaines d'incertitude et de crainte, un accord a été trouvé mardi 25 juillet…