Hier jeudi se tenait au siège de Renault à Boulogne-Billancourt le premier conseil de l’Alliance, la nouvelle instance dirigeant de l’Alliance voulue par Jean Dominique Sénard.
Ce conseil de l’Alliance qui doit se réunir une fois par mois, à tour de rôle aux sièges des trois marques, permet aux principaux dirigeants des trois marques (Renault, Nissan, Mitsubishi) d’évoquer les projets industriels, les coopérations, les problèmes financiers communs et la gouvernance de l’entité.
Des projets pour revenir dans la course (au marché et à la rentabilité)
L’Alliance Renault Nissan Mitsubishi semble vouloir tirer un trait sur les années Ghosn mais aimerait toutefois en retrouver les lustres et la puissance.
Ghosn et Saïkawa hors jeu, il faut désormais tout remettre à plat, revoir les projets communs, se relancer pour retourner vers le succès et, peut être, retrouver un jour la place de n°1 mondial qu’a tenu l’Alliance durant deux années consécutives.
Ce jeudi, les patrons réunis à Boulogne-Billancourt on décidé du lancement de plusieurs grands projets opérationnels destinés à améliorer la performance économique et financière de l’Alliance.
Les dossiers étudiés hier concernent la programmation commune des véhicules futurs, le dispositif industriel de fabrication, les programmes de connectivité et la convergence des technologies.
Les trois constructeurs veulent davantage mutualiser les coûts de revient et quelques autres afin d’améliorer leur rentabilité dans les prochaines années.
Ce n’est pas du Ghosn mais ça en a drôlement le goût…
Un secrétaire général pour l’Alliance
Par ailleurs, JD Senard, Clotilde Delbos (la patronne de Renault), Makoto (le nouveau directeur de Nissan), Takao Kato (le DG de Mitsubishi) et Awashi Gupta (le directeur des opérations chez Nissan) ont décidé de nommer un secrétaire général de l’Alliance dans les prochaines semaines.
Ce dernier aura une mission de coordination des marques mais aussi le pouvoir d’accélérer les projets lancés ou à venir en prenant des décisions ou en faisant des choix les mieux adaptés mais aussi les plus à même de mener rapidement au succès sur les marchés.
Si on en croit l’AFP, ce futur secrétaire général devra avoir une forte personnalité, des compétences reconnues par tous, être issu des équipes de l’Alliance et devra posséder l’expérience des trois entreprises.
Un job idéal pour un certain Carlo G ?…
Plus sérieusement, aucun nom ne circule pour l’instant et il faudra encore patienter quelques temps avant de connaitre l’heureux ou l’heureuse élu(e).
Le dossier est donc à suivre dans les prochains mois
Via AP, LesEchos, AFP, L’Alliance RNM.
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