Disparu depuis de nombreuses années en France mais aussi dans beaucoup d’autres pays européens, le mythique 4×4 russe était encore présent de manière officielle ou officieuse dans quelques pays.
La Lada 4×4 s’est encore assez bien vendue, il y a peu, en Allemagne et en Autriche ainsi que dans quelques pays de l’est de l’Union Européenne.
Si pour nous, l’affaire Lada est entendue et réglée depuis longtemps, l’Union Européenne vient de se charger de la fin de vie de la Lada « Niva » dans les quelques pays récalcitrants ou chez les malheureux importateurs indépendants du modèle.
L’UE impose à tous les membres de l’EU, sans exception d’appliquer sur toutes les autos neuves le cycle WLTP et la norme Euro6d dès ce printemps 2020. Ainsi, on apprend que les derniers exemplaires de celle qu’on appelle Niva, viennent d’arriver ces jours ci outre Rhin et du coté de Vienne.
Tout ça à cause d’un moteur de 83 ch et de quelques ADAS !
La Lada 4×4 se trouve finalement dans une posture similaire à celle du petit 4×4 japonais Suzuki Jimny qui a du quitter les marchés européen fin 2019 à cause de son moteur L4 1.5 L atmo de 102 ch.
C’est son antédiluvien groupe propulseur L4 1.7 L fort de 83 ch à 5.000 trs/min et 129 Nm à 4.000 Nm qui aura perdu le réputé petit 4×4 long de 3.74 m.
Avec une consommation mixte officielle de 9.9 L/100 km, la Lada 4×4 est au même niveau, par exemple, qu’une Aston Martin DB11 V8 forte de 510 ch.
Le 1.690 cm3 né en 1977, en même temps que le modèle, montre ici clairement toutes ses limites, malgré l’injection électronique multipoint, tant en matière d’agrément que de performances mais aussi pour sa consommation et ses niveaux d’émissions de CO2.
On ajoutera que l’absence d’ADAS (Advanced Driver-Assistance Systems ou aide à la conduite automobile) sur la Lada 4×4, dont certaines sont obligatoires pour l’homologation en Europe, ont achevé la Lada et sa présence sur certains marchés de l’Union.
La Lada 4×4 ne meurt jamais
Que les amateurs se rassurent. Ce n’est pas parce que la Lada 4×4 n’est plus homologuée dans l’Europe des 27 qu’elle va mourir.
AvtoVaz a confirmé qu’il allait bien continuer à produire son modèle fétiche mais les européens ne pourront pas vraiment profiter des évolutions apparues fin 2019 comme le nouveau mobilier de bord, les deux prises 12 Volts, les porte-gobelets sur la console centrale ou les appuie-têtes arrière.
L’usine de Togliatti va désormais produire le modèle pour le marché russe et ceux de pays à la legislation environnementale moins contraignante qu’en Europe.
Pour ce qui est de sa succession, rien ne semble encore tranché si on en croit quelques médias automobiles russes qui suivent le dossier de près et ce n’est pas la situation tendue qui règne au sein du groupe Renault qui devrait aider à y voir rapidement plus clair.
Via Lada, Autonotizen, Motor.es.
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