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La Collec’ de Flo : Fiat 500 L by Norev au 1/18eme

La sphère automobile regorge de modèles élevés au statut de légende roulante. Leur histoire, mais également leurs caractéristiques transforment ces voitures en véritables icônes de la route.

Parmi ces modèles cultissimes, nous trouvons pèle mêle la Citroën 2 CV, la Volkswagen Coccinelle, la Mini Cooper, mais également la Fiat 500 !
La 500 qui, outre le fait d’avoir démocratisé l’automobile à une époque où celle-ci était considérée comme un marqueur social, a participé au renouveau économique d’un pays.

Petite parenthèse historique !

Fiat 500 «Topolino» : Le commencement

Effectuons d’abord un retour dans les années 30 afin de démarrer cette parenthèse historique ! Fiat, sous l’impulsion du dictateur fasciste Benito Mussolini, commercialise la 500 « Topolino » (petite souris en italien). Le Duce, qui avait pour objectif de motoriser son peuple, exigea auprès du Sénateur Giovanni Agnelli une voiture accessible au plus grand nombre, avec un prix de vente ne dépassant pas les 5000 lires. Toutefois, le prix pour acquérir cette stricte deux places va sensiblement augmenté : 8900 livres, ce qui représente tout de même vingt fois le salaire mensuel d’un ouvrier.

La 500 « Topolino » est donc dévoilée au salon de Turin en 1936 et mise en vente au sein des concessions de la marque. Si Mussolini fut le décisionnaire, le maître d’œuvre de ce projet reste bel et bien Dante Giacosa. L’illustre ingénieur, à qui l’ont notamment les Fiat Nuova 500 et 600, propose une petite voiture (seulement 3,22 m) à la bouille irrésistible. En ce qui concerne la motorisation, la petite Fiat adopte un moteur de 560 cm³ développant la bagatelle de 13 chevaux.

Le succès est bel et bien au rendez-vous, que ce soit en vente ou bien à l’exportation. La Topolino est fabriquée en Allemagne, en Pologne, en Inde, mais également en France via Henri Théodore Pigozzi, le créateur de la Société industrielle de mécanique et de carrosserie automobile (Simca). Ce dernier fabriquera des Topolino sous licence, à Nanterre.

La 500 Topolino sera remplacée en 1955 par la moderne 600. Pas moins de trois versions (A, B et C) se succéderont tout au long de sa longue carrière, avec un total de 519 847 modèles vendus rien qu’en Italie.

Fiat Nuova 500 : Les premiers pas d’une icône

Sortie des chaînes de l’usine de Turin en juillet 1957, la Nuova 500 (nom de code : 110) arrive dans une Italie républicaine teintée d’espoir. L’objectif est alors d’offrir une alternative au scooter, véhicule plébiscité par le peuple Italien.

Côté motorisation, la Nuova 500 est équipée d’un bicylindres de 479 cc développant 13 chevaux, pour une vitesse maxi de 85 km/h. Avec un poids plume de seulement 330 kg et un tarif inférieur à 500 000 lires, la petite Fiat a plus d’un tour dans son sac. Néanmoins, cette première mouture ne convaincra pas vraiment, la faute imputant à des prestations considérées comme moyennes. Conscient des faiblesses de son modèle phare, le constructeur transalpin rectifie le tir et présente les versions Économique et Normale quelques mois plus tard. La puissance initiale évolue, en passant de 13 à 15 ch. La Normale (version A) voit sa finition clairement améliorée et son équipement complété, tandis que l’Économique reprend en partie l’ancienne version de base.

Les autres versions de la 500 :

La machine étant lancée, une multitude de versions allaient se succéder avec différentes améliorations esthétiques et mécaniques à la clé: 500 B Sport (1958-1960), 500 C « Tetto Apribile » (1959-1960), 500 D (1960-1965), 500 F (1965-1968), 500 L « Lusso » (1968-1972), 500 R « Rinnovata » (1972-1975). La version Giardiniera (Jardinière) et ses allures de mini break arrive quant à elle en 1960.

Pas moins de 3.392.941 exemplaires seront écoulés jusqu’à l’année 1975 ainsi que 327.000 exemplaires de la Fiat 500 Giardiniera. La carrière de la Fiat 500 s’achève en 1975 pour laisser place à la 126.

Fiat New 500  : Le retour de l’enfant prodigue, enfin !

« C’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleurs yaourts » : Voilà ce que les dirigeants de Fiat ont du affirmer en commercialisant la New 500. Très certainement inspiré par BMW et sa New Mini, le géant turinois propose sa réinterprétation moderne de la 500 un certain… 4 juillet 2007 (cela ne s’invente pas) ! La New 500 est une véritable réussite.
Le dessin évoque parfaitement la 500 originale sans tomber dans les fautes de goût, ni dans les lignes (trop) alourdies. Cinquante ans plus tard, la 500 reste à l’image de sa glorieuse aînée : Un modèle intemporel et branché. A l’heure actuelle, la 500 est également branchée au sens propre du terme, étant donné qu’une version cent pourcent électrique est disponible au catalogue, en cohabitation avec la version Hybrid.

MINI COLLECTION :

La Fiat 500 et les réducteurs : Che amore !

Statut d’icône oblige, pléthore de fabricants ont proposé une, voir plusieurs Fiat 500 au sein de leur catalogue ! Minichamps, Maxichamps, Bburago, Solido, Norev, Welly, Vitesse et LaudoRacing. Le réducteur transalpin ne fait d’ailleurs pas les choses à moitié, avec trois répliques à l’échelle 1:6 et limitées à 30 exemplaires de chaque. Inutile de vous dire que ces modèles sont épuisés depuis un long moment !

Cette liste, bien que non exhaustive, permet d’apercevoir un léger aperçu de la grande histoire d’amour entre la petite Fiat et les fabricants de miniatures. Pour aujourd’hui, nous allons parler d’une 500 L proposée par Norev il y a deux ans.

La miniature en détails : Une belle réussite !

En route pour l’expertise de cette Fiat 500 L réduite 18 fois par Norev. Comme à l’accoutumée, le fabricant Lyonnais nous gratifie d’une miniature de bonne facture, qui n’a absolument rien à envier à certaines productions beaucoup plus dispendieuses. Les proportions ne souffrent d’aucun reproche, tout comme la finition. Notez toutefois que les chromes se montrent fragiles, bien que flatteurs au premier regard. La présence de nombreux détails, à l’image du toit ouvrant en vinyle et son armature visible (là où de trop nombreux fabricants se limitent à un simple bout de plastique épais) ou bien de la protection de pare-chocs remontant jusqu’au nouveau logo (qui représente une spécificité de la version Lusso) font de ce modèle réduit une pièce de choix pour tout collectionneur.

La peinture, superbe et bien appliquée, met en valeur ces mêmes détails. Vous n’aimez pas cette teinte Bleu Turchese et vous préférez une couleur plus typique ? Aucun problème ! Norev a également commercialisé une Fiat 500 L rouge vendue en exclusivité sur le site web éponyme. Limitée à seulement 100 exemplaires, ce modèle est difficile à dénicher et bien moins accessible que la miniature présentée par votre serviteur.

En ce qui concerne l’habitacle, Norev propose un traitement du même acabit. Le volant sport à 2 branches avec le logo Fiat apposé au centre, le compteur de forme rectangulaire, qui pour rappel est donné pour 130 km/h, les poignées de porte, les garnitures, tout est présent et finement reproduit. Mention spéciale aux sièges rouges absolument superbes, qui apportent un peu de gaieté à cet univers pour le moins dépouillé.

Si l’intérieur est une véritable réussite, il est décevant de devoir se cantonner à une vision restreinte de celui-ci à travers les vitres*. Comme vous l’avez sans doute compris, les portières, tout comme le capot moteur et le hayon restent fixes. Pour la petite anecdote, Norev a également reproduit la Fiat 500 de 2007 avec tous les ouvrants… fonctionnels ! Pour en revenir aux vitres*, je tenais à souligner l’intérêt des vitres en plexiglas mises en place sur ce modèle, qui outre une solidité renforcée, se montrent beaucoup plus jolies et réalistes que ces vilaines vitres en plastique mou de plus en plus présentes sur les miniatures.

Coup d’œil à présent sous le châssis, où le travail est également bien réalisé, mis à part la ligne d’échappement qui manque un poil de réalisme. Les roues de 12 pouces, quant à elles, sont parfaitement restituées, tant sur le plan de la finition que des dimensions. Combien de Fiat 500 à l’échelle 1:18 se sont vues affublées de pneumatiques «boudins», qui donnent des allures de tout terrain à la petite Italienne. Toujours au chapitre des roues, les plus observateurs noteront l’absence de la valve de pression des pneus. Ces mêmes roues ne braquent pas et restent fixes, comme l’ensemble des ouvrants que comporte cette miniature.

En conclusion, je peux confirmer que Norev maîtrise comme toujours son sujet, en proposant un produit au rapport qualité/prix imbattable. Ce pot de yaourt (désolé, je me suis retenu jusqu’à présent) fera le bonheur de tous les aficionados de voitures italiennes. Et dieu sait qu’ils sont nombreux !

Les points positifs :

– Finition

– Proportions respectées

– Détails nombreux

– Finesse des détails

– Tarif bien placé

Les points négatifs :

– Pas d’ouvrant

– Éléments rapportés chromés fragiles (voir photos)

Informations à savoir :

– Marque : Fiat

– Modèle : 500 L

– Année : 1968-1972

– Échelle : 1:18eme

– Fabricant : Norev

– Teinte du modèle : Bleu Turchese

– Référence : 187770

– Tarif conseillé : ~60€

photos : Florent Pupier pour The Automobilist.

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