Dans un entretien accordé aux Echos, Robert Peugeot, le président de la holding familiale FFP (un des actionnaires de référence du groupe PSA), a expliqué que l’ensemble de la famille Peugeot est prête soutenir une future acquisition du groupe automobile si une opportunité se présente dans les prochains mois ou les toutes prochaines années.
Investir avec mesure et sans précipitation
Le président du groupe explique toutefois qu’un « alignement des planètes » est impératif pour envisager un rachat ou une prise de contrôle d’un autre constructeur automobile.
Il assure par ailleurs que pour l’instant rien de concret n’est arrivé jusqu’à son bureau.
Chez les Peugeot, on veut bien aider aux investissements du groupe mais Robert Peugeot précise assez clairement que FFP investira (en capital) dans un projet industriel mais cela devra rester dans des proportions raisonnables.
Durant l’interview, Robert Peugeot revient sur les rumeurs qui veulent que FCA soit parmi les possibilités offertes à PSA. Il remet les pendules à l’heure en assurant que pour le groupe italo-américain, la situation est similaire à celle avec d’autres marques, les « planètes pourraient être alignées » mais ce n’est pas le cas actuellement.
En effet, ce n’est pas parce que des accords autour de l’usine de Sevelsud et de la production de fourgons utilitaires ont été signés il y a quelques mois que cela engage un peu plus le groupe industriel franc comtois dans la voie d’un possible rachat de Fiat ou de FCA.
Les gros travaux (à venir) de Carlos Tavares
On ajoutera que PSA doit aussi se sortir de la quasi »catastrophe » chinoise qui n’aurait jamais du exister, consolider ses positions en Amérique latine, préparer la venue de Peugeot aux USA, celle de Citroën en Inde et gérer au mieux le dossier Vauxhall qui est plus ou moins lié au « Hard Brexit » qui s’annonce.
Ceci sans compter les lancements des nouveaux modèles, l’évolution vers l’hybridation et l’électromobilité, le lancement de l’usine marocaine et quelques autres affaires qui doivent bien occuper l’emploi du temps de Carlos Tavares.
L’affaire est à suivre mais comme le laisse entendre Robert Peugeot, il ne faut pas se précipiter et d’abord renforcer les positions de Peugeot et du groupe PSA.
A suivre.
Via Les Echos.
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