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Formule 1 : Ricciardo chez McLaren, Sainz chez Ferrari, Renault s’interroge

Le moins que l’on puisse dire c’est que le Covid-19 a chamboulé le monde. Dans ses moindres retranchements, l’univers est secoué de spasmes et de tremblements. Comme celui qui, en trois jours seulement, s’est emparé des acteurs de la F1.
Tout d’abord Vertel qui ne re-signe pas pour piloter une Ferrari en 2021.
Puis Sainz qui quitte McLaren pour s’en aller chez les Italiens.
Ce matin, c’est l’annonce de son remplaçant qui plonge les observateurs dans le questionnement : Ce sera Ricciardo qui, lassé par une saison décevante chez Renault, s’en va chez McLaren profiter du moteur Mercedes qui équipera la monoplace britannique la saison prochaine.
Tout ça n’est pas surprenant, ces jeunes gens sont désormais des businessmen plus prêts à faire fructifier leurs placements qu’à défendre les couleurs d’écuries qui, il est vrai, ne donnent pas, elles non plus, dans l’humanisme.

Business model et Bussiness drivers

Alors, forcément, ces mouvements obligent à se poser quelques questions quand à l’avenir de la discipline.
On sait le promoteur est un peu dans les soucis avec les droits télé et le « business model ».
On sait les organisateurs sur la corde raide avec une saison 2010 très compliquée.
Enfin, on peut imaginer que c’est tempête sous les crânes dans les staffs des constructeurs et acteurs techniques de la F1.
Pour l’instant, il semblerait que ce soit du côté de Renault que la mèche semble la plus courte. Le départ de Ricciardo ne va surtout pas arranger les choses. Abiteboul avait fait un pont d’or à l’Australien pour franchir un seuil. Nul doute qu’on saura lui rappeler au moment de défendre le bilan de Renault Sport F1 face à un conseil d’administration un peu assommé par la crise, les perspectives à court terme et les finances de l’entreprise.

Renault dans l’incertitude… générale

Parce que en fait, il se pourrait bien que le constructeur français jette l’éponge en F1 dès 2021.
La situation internationale, comptable et sociale du groupe est, à l’image de ses rivaux, des plus délicates.
Tous les constructeurs seront sur la corde raide d’autant que le boom annoncé sur l’électrique ne vient pas vraiment, d’ailleurs viendra-t-il un jour ?
La vente des véhicules pourrait connaitre cette année son plus bas chiffre depuis des lustres.
Alors s’il y a des coupes sombres à réaliser, on s’imagine vers quels postes seront elles opérées.
En interne, il y a plus que des rumeurs de fermetures de sites. En France, Cléon et Le Mans sont menacés. Deux vaisseaux importants de l’escadre de l’ancienne régie. Comme la France est très enrhumée, il y a fort à parier que chez Renault, ça va forcément tousser.

Crédit photo : Red Bull.

Jean-Michel Le Roy

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