Premier modèle conçu par DS Automobiles, le DS 7 Crossback, s’est imposé en France sur le marché du SUV premium. Dès le départ, il vise le premium allemand en offrant une alternative française (cocorico !), porte drapeau de la marque avant l’arrivée de la grande DS 9, il est désormais le deuxième modèle le plus plébiscité par la clientèle de la marque.
La DS 4 de deuxième génération, lui a volé la vedette en 2022. Pour ne pas se reposer sur ses lauriers et garder son potentiel d’attractivité, la marque lui offre enfin une cure de jouvence après 5 années de carrière. La marque est-elle enfin devenue mature et en mesure de s’affirmer comme marque premium dans le fameux monde des premium dominé par les constructeurs allemands ? Probablement…
Cinq années sont passées et le DS 7 Crossback s’est imposé en France en étant la meilleure vente de la marque et numéro 1 du segment premium en France.
En 2022, DS Automobiles c’est 0,6% d’augmentation des ventes dans un contexte de crises diverses qui perturbent fortement les acheteurs et le marché. DS automobiles a évolué avec l’apparition de la DS 9 et surtout de la nouvelle compacte DS 4 (sans parler du B-SUV DS 3 qui arrive), le DS 7 devait suivre le mouvement, c’est fait et nous allons voir si c’est bien fait.
La marque premium française revoit aujourd’hui la copie de son DS 7 Crossback qui à l’occasion de son facelift de mi-vie, devient simplement DS 7 tout en s’améliorant sur de nombreux points.
Ne m’appelez plus Crossback
La DS 7 évolue à l’image du design de sa petite soeur la DS 4, la calandre est élargie et agrandie, la signature lumineuse est retravaillée avec l’arrivée des DS Light Veil, une innovation constituée de 33 LED recouverts d’un élément en polycarbonate teinté avant d’être gravé par un laser.
A l’arrière, les feux sont légèrement retravaillés pour s’allonger et en s’affinant. L’appellation Crossback ayant disparu, elle laisse le champ libre au nom complet de la marque DS Automobiles. Cette modification permet d’asseoir dans le paysage automobile DS comme une marque dans la durée. Le coffre a été lui aussi redessiné, il est moins arrondi en adoptant des arrêtes de carrosserie dans la même veine que celles de la berline DS 4.
A l’intérieur aussi, le SUV DS 7 fait une grosse mise à jour. Si le mobilier n’évolue quasiment pas, il gagne en qualité et en confort. On retrouve sur notre version Opéra 360, les sièges avec cuir « bracelet », la planche de bord est toujours recouverte d’un cuir épais (~1,5mm d’épaisseur) mais gagne un nouveau gaufrage face au passager avant.
La véritable nouveauté est l’intégration du système DS Iris, le nouveau système d’infortainment de DS déjà vu sur, vous l’aurez deviné, la DS 4. Le système est fluide et il échappe aux critiques que l’on fait généralement aux voitures de l’ex-groupe PSA. Il est réactif, les graphiques sont soignés et la résolution de l’écran est d’excellente qualité. Les compteurs à la façon analogique derrière le volant ont disparu et laissent place à une dalle numérique personnalisable à volonté ou selon les besoins.
On retrouve notamment le guidage, la vitesse, le mode de conduite ou encore la consommation. Tout tombe bien sous la main et la voiture s’adapte à son conducteur, même les boutons d’ouverture de vitre sur la colonne centrale sont ergonomiquement disposés. Le DS 7 FL propose une finition soignée et digne de son segment mais les grincheux relèveront quelques plastiques durs en bas de la console et des contreportes. L’assemblage est léché et sans critique, l’ensemble du mobilier semble prévu pour durer tout en étant durable.
Une chose est sure, le DS 7 ne tuera pas le DS 7 Crossback esthétiquement parlant ce qui devrait lui garantir une bonne tenue sur le marché de la 2eme main !
Sur la route : DS 7 360 Opéra ; Grand Tourisme plutôt que sportif
Le DS 7, comme la plus part des hybrides d’aujourd’hui, s’anime en mode électrique. Une fois le mode Drive enclenché, le véhicule avance à un doux rythme de sénateur sans le moindre bruit. C’est plutôt agréable, notamment pour démarrer la journée dès petit matin !
Pour commencer notre session d’essai, nous avons pris le volant du modèle hybride 360 en version Opéra, ici dans la toujours agréable livrée Bleu encre, déjà vue sur les anciennes DS5. Le SUV français offre la possibilité de choisir entre plusieurs modes de conduite : Electrique, Hybride, Confort, AWD et Sport.
Chaque mode de conduite apporte son lot de modification : couleur d’ambiance, style de conduite, réactivité du groupe propulseur et confort. Sous le « capot », la puissance provient de trois moteurs : un premier L4 1.6 L PureTech thermique de 200 ch, un second moteur électrique de 80 kW ou 110 ch et un troisième délivrant 83 kW (113 ch). Cet ensemble assure au final une puissance cumulée de 360 ch.
Pour ce qui est du mode électrique nous l’avons que très peu utilisé sauf bien évidemment au démarrage et un peu en ville quand on circule à petite vitesse. Au bout du compte, nous avons plutôt été tentés de faire notre essai avec les modes classiques, à savoir Hybride, Confort et Sport plutôt qu’en utilisant au maximum le mode Electrique.
Le mode Hybride est calé sur le mode Confort à la nuance près qu’il use plus régulièrement de l’énergie fournie par la fée électricité. Cependant, le mode Confort, apprait comme un juste compromis entre performance, polyvalence et … confort.
Si parfois le temps de réponse du groupe propulseur, au regard de la puissance annoncée, apparait comme moyen lors des reprises, le moteur comme la boîte répondent présents et offrent assez de punch pour se sortir de toutes les situations. Au volant ou comme passager, on note que les bruits de moteurs sont bien absorbés ce qui permet de se déplacer dans le calme et la volupté d’une agréable lumière d’ambiance associée à la douceur du cuir épais et souple.
Sur les routes de l’arrière pays niçois, le parcours nous offre un mix ville/extra-urbain /routes en lacets. Une fois que nous sommes sortis du monde péri-urbain, on constate vite que, si besoin, les chevaux sont là, et les bonnes reprises le prouvent. La direction est précise quel que soit l’état de la route et les informations sont bien remontées malgré les grandes roues et les gros pneus en taille « très basse ».
Pour ce qui est du confort, on pourra dire merci au système DSASS ou DS Active Scan Suspension qui, avec sa caméra, scrute la route et travaille en permanence à garantir la qualité de la tenue de route et le confort à bord avec une sorte d’effet tapis volant.
Attention toutefois, bien que précise et remontant de manière très performante les informations de la route, on découvre que lorsque la direction évolue et pas toujours sereinement, notammenty lors d’un parcours fait de longs virages pris à haute vitesse, le SUV chasse parfois légèrement vers l’extérieur par l’avant. Bien sur, les ADAS veillent et corrigent, mais on peut, de temps à autre, avoir la sensation de pousser un peu trop loin le SUV.
Nous avions très envie de mener le SUV premium vers ses limites et puis non, la vraie sportivité n’est pas le terrain de prédilection du DS 7 360 Opéra, un peu de dynamisme et de fermeté suffiront. C’est finalement avec le mode Sport (que l’on pourrait appeler Dynamique) et avec la transmission AWD que le véhicule français tient ses promesses et procure le plus de satisfaction au volant.
On constate alors que la direction se durcit, que l’amortissement fait de même, il devient presque joueur et l’ambiance lumineuse à bord vire au rouge (de plaisir ??), il ne m’en faut pas plus pour le bousculer un peu sur la fameuse route Napoléon qui remonte vers les Alpes.
Un peu aidé par un rallye d’amateurs de Ferrari et de Maserati qui nous dépassent, le DS 7 devient un peu plus dynamique sans toutefois jouer les Ferrari ou Maserati. Le mode Sport va vite calmer mes ardeurs de pilote en herbe. Oui, en effet, la boite de vitesse ne comprend absolument pas ce qu’elle doit faire pour gérer et passer les rapports lors des vives sollicitations. Dans ce cas on retrouve le pauvre moteur 1.6 L et ses assistants électriques en quasi PLS et il faut alors lâcher l’accélérateur pour que le bon rapport passe et que le moteur se cale sur la vitesse engagée par l’EAT8.
Cependant, en mode manuel, le groupe propulseur sait se faire plus vif et on peut, si besoin, enchainer les rapports sans sourciller. Moralité de cette session dynamique les conducteurs sportifs apprécieront le mode manuel si tant est qu’on puisse être un pilote dynamique au volant d’un SUV de 1800 kg environ.
Plus tard, lors de la redescente vers Nice, je veux vérifier s’il est possible en mettant un peu le pied dedans et en restant en mode AWD de vider la batterie.
J’enclenche le mode 4 roues motrices, la voiture tient la route, enchaîne les virages, les passages en ligne droite et la batterie se vide doucement puisqu’elle participe ici pleinement à la motricité du SUV. Point positif sur notre DS 7, la batterie n’est pas là pour faire de la figuration, elle assiste autant le moteur (autonomie théorique de 57 km et capacité de la batterie fixée à 14,2 kWh), qu’elle fait avancer le véhicule sans trop se vider à chaque accélération vive. Le constructeur français a suffisamment fait évoluer sa technologie hybride pour qu’elle ait un sens et participe à l’agrément de conduite.
La batterie, consomme raisonnablement et sur ce trajet test d’un peu moins de 120 kilomètres, la batterie abdique à 5 kilomètres de la fin du parcours. Par ailleurs, au bout de notre trajet sinueux dans l’arrière pays niçois, la DS 7 n’a avalé que 4,2 L de carburant ce qui apparait comme très correct au regard de la masse à emporter et du parcours qui était tout sauf plat.
Le freinage est efficace et même doux sur le mode sport. Les disques de 380 mm de diamètre font le job. Le freinage est de bon niveau en toute circonstance
Revenons un instant vers les caractéristiques de notre DS 7 360 Opéra. Propulsé par un ensemble hybride rechargeable, cette version du DS 7 revendique la puissance de 360 ch et un couple de 520 Nm ce qui permet au SUV d’annoncer une vitesse maximale suffisante de 235 km/h et un exercice du 0 à 100 km/h expédié en 5,6 secondes ou le 1000 m départ arrêté en 25,4 secondes. On est ici dans des temps et une vitesse de pointe de voiture de sport ou quasiment même si la finalité de ce SUV est bien différente.
Le confort à bord de notre modèle est agréable .Equipé des sièges habillés en cuir façon « bracelet de montre » ne maintiennent pas parfaitement le conducteur et son passager installé à sa droite. Si à l’arrêt les sièges provoquent encore et toujours un effet Wouah !, en conduite on apprécie le moelleux de l’assise et du dossier mais on manque de maintien latéral.
Selon la manière avec laquelle vous abordez un virage, et si cela se fait de manière plutôt dynamique, on a une tendance à légèrement glisser sur le cuir pleine fleur soit vers la portière, soit sur la console centrale et donc on se cramponne un peu trop au volant en cuir ce qui n’est pas la meilleure position de conduite. Cela n’est pas le cas lorsqu’on circule à une allure modérée ou sur autoroute.
S’il est bien né, le DS 7 360, sous sa jolie allure dynamique, nous fait très vite comprendre que s’il en a sous le « capot » il n’est pas une voiture de sport mais un SUV en tenue de jogging élégante ce qui n’est pas un problème si on en a conscience.
Sur la route avec le DS 7 Performance Line 225 : le flacon plutôt que l’ivresse
Il nous avait sauté aux yeux lors du retour de la session d’essai avec la version 360, un DS 7 Performance Line, full black dont seul les cabochons des jantes étaient rouge nous attendait !
DS Automobiles m’avouera qu’on reconnait d’abord un DS 7 Performance Line d’une version un Opéra ou Bastille par la couleur des cabochons de roues. Ils sont de couleur rouge. Cette petite pointe de rouge n’a fait qu’un tour dans mon sang, il me le fallait. J’ignorais sa motorisation mais je savais qu’il fallait que je le réserve.
Le deuxième round des essais commence et me voici à bord du DS 7 Performance Line sans aucun chrome, seulement du noir partout et sur tout. Selon le constructeur, c’est une finition plutôt désirée par les clients.
Sous le capot, on retrouve la motorisation 225 ch, 300 Nm c’est-à-dire, le moteur Puretech 4 cylindres 1.6 L de 180 ch associé à un unique moteur électrique avant d’une puissance 80 kW ou 110 ch. Ce bloc est plus « populaire » puisqu’il équipe aussi les Opel Astra GSe et surtout la Peugeot 308.
Cette motorisation 225 ch d’entrée de gamme permet au DS 7 d’avoir une offre plutôt accessible pour un SUV premium hybride. Car oui, en effet, chez le constructeur français le diesel constitue l’offre d’entrée de gamme thermique avec le 1.5 L BlueHDI 130 et ce 225 ch Hybride est le premier DS 7 «essence » de la gamme avec son offre électrique avant de monter en gamme vers les versions 300 ch et tout en haut, 360 ch. Ne cherchez pas de version purement thermique essence, il n’y en a pas.
Avec les finitions Performance Line et Performance Line +, la dotation en équipement évolue puisqu’on on perd le toit ouvrant ainsi que les sièges en cuir façon « bracelet de montre ».
Par contre, on gagne une garniture en alcantara sur le tableau de bord, au plafond ainsi que sur les beaux sièges baquets. D’ailleurs, ces sièges maintiennent mieux avec une conduite un peu plus sportive, surement parce que l’alcantara glisse moins que le cuir !
Avec le DS 7 225 ch, point de version AWD, c’est un stricte 2 roues motrices avant mais il peut fonctionner selon plusieurs modes puisqu’ il offre au choix les modes suivants :
Electrique / Confort / Sport .
La boucle d’essai proposée par DS Automobiles pour la journée nous permettra d’aller vers St Raphaël et de faire de la nationale, de l’autoroute avant d’attaquer les petites routes départementales du Massif de l’Estérel. Le véhicule est au départ chargé à 56% de la capacité de la batterie. Cela va t’il suffire ou être insuffisant ?
Nous quittons les environs de Nice par l’A8, en mettant le cap sur Saint-Raphael. C’est sur autoroute que nous prenons conscience du soin apporté aux détails puisque ce DS 7, comme la version 360, supprime éfficacement les bruits d’air et filtre efface efficacement les vibrations et resonnances venues de la route.
Sans forcer, nous montons à bonne allure vers les limitations maximales autorisées, c’est à dire 130 km/h. Là, il est évident que le DS 7 s’apprécie sur les voies rapides et convient aux amateurs de lignes droites. On oserait dire que c’est un bon véhicule pour les commerciaux.
En mode Confort, on se sent bien derrière son volant, mais le charme s’efface légèrement dès qu’il s’agit de faire un dépassement d’un camping-cars ou d’un poids lourd car on sent que le DS 7 225 perd son souffle et n’apprécie guère d’être brusqué. Il faut un peu le « secouer » pour le relancer mais ce n’est pas vraiment son truc. Non, il préfère être conduit avec douceur, calme et volupté comme l’écrivait Baudelaire dans les Fleurs du Mal.
Le DS 7 225 ch, même avec un méchant look sportif intégralement noir, n’est pas un violent, c’est simplement un SUV qui se mène à la cool et avec souplesse.
Arrivés à Saint-Raphael, nous quittons l’autoroute pour les petites routes sinueuses du massif de l’Estérel. Ici, la terre et les montagnes se font rouges et le DS 7 se détache par sa configuration noire dans cet écrin naturel.
C’est parti, on enclenche le mode sport pour voir ce que cette motorisation a dans le ventre. Au fil des virages, on se rend compte qu’il n’arrive pas à passer d’un rapport à l’autre sans hurler de douleur mécanique mais surtout par un manque de couple pour déplacer les 1.550 kg. Au fil du relief et des virages, on est à nouveau obligé de lâcher l’accélérateur pour que la BVA se cale sur le bon rapport.
Là encore, c’est finalement en mode manuel que les 225 ch du SUV français s’apprécient. Même si ce n’est pas la vocation du véhicule, on se prend au jeu de manipuler les palettes qui sont bien en place pour un maniement du bout des doigts et ce quelle que soit la position des mains sur la jante du volant. Si on se fait vite au « game » de la montée et de la descente des rapports, il faut tout de même se rappeler que le DS 7 est un SUV de luxe et non une compacte sportive. La consommation est d’ailleurs très vite à la hausse quand on joue avec la boite de vitesse et les chiffres WLTP officiels apparaissent très vite comme un lointain souvenir…
Bien qu’un peu lourd pour la motorisation, le DS 7 répond présent pour l’essentiel dès l’instant où on ne le prend pas pour une auto dynamique et qu’on évite de jouer avec les palettes au volant.
Comme sur la version 360, la confort est du voyage et peut être même un peu plus du fait de la présence de roues plus petites et de pneus moins « taille basse ».
Cette version 225 ch me laisse un peu sur ma faim, le contenu technique ne correspond pas vraiment à l’esthétique même s’il est largement suffisant au quotidien.
Malgré tout, le plus appréciable à bord de ce DS 7 Performance Line, n’est finalement pas le moteur hybride 1.6 L Puretech (toujours un peu juste) mais l’atmosphère qui se dégage à bord. Loin de chercher les chronos, l’ambiance et le raffinement font presque pardonner au DS 7 son manque de punch, ses consommations un peu élevées et une BVA8 à la gestion un peu brouillonne dans certains cas.
Je terminerai en ajoutant que les assemblages sont quasi irréprochables, que l’habitacle est bien construit et qu’il invite au voyage sur les longs rubans d’asphalte des grandes routes nationales ou des autoroutes.
Bilan : mi-cuir, mi-alcantara et c’est plutôt bien !
Après cette session derrière le volant du nouveau DS 7, il ressort au final, que les évolutions générales du SUV sont une très bonne surprise. DS Automobiles est réellement parvenu à s’éloigner du cousin « vorace » (sur le marché) qu’est le Peugeot 3008, pour proposer une alternative crédible face aux SUV allemands de même niveau que ce soit chez Mercedes-Benz, Audi ou BMW.
Véhicule de conquête au moment de son lancement, la marque, ce DS 7 FL peut désormais faire face aux nombreux haters qu’elle subit depuis son émancipation de sa maison-mère Citroën en 2014.
Le DS 7 MY2022 est abouti et il apparait même plus surprenant qu’attendu. Les finitions sont dignes du segment, la motorisation 360 ch plus crédible que ce que certains prédisaient, même si DS ne prévoit que10% de ventes au total avec ce moteur, c’est un excellent produit d’image et de conquête sur le marché.
Le DS 7 225 ch ou même la version 300 ch qui devraient réaliser le gros des ventes, sauront contenter la plupart des acheteurs, même ceux qui viennent des premiums allemands.
Bien que le poids soit compris entre 1,8 tonne et près de 2.0 tonnes pour le 360 (selon les équipements), les consommations tiennent presque leur promesses sans pour autant être au niveau des homologations WLTP mais ce n’est pas une surprise puisque c’est la norme pour DS Automobiles mais aussi tous les autres constructeurs.
Avec cette version restylée, on notera avec plaisir que DS Automobiles a eu le soucis du détail ce qui fait que le SUV DS 7 est au niveau de la concurrence pour ses cuirs, sa suédine, ses assemblages et une atmosphère agréable dédiée au luxe et au voyage.
Grâce à cette version 2022/2023 du SUV DS 7, la marque premium du groupe Stellantis a finalement muri et progressé pour offrir un produit mature, solide dans sa perception du luxe automobile à la française mais sans excès. Avec ce modèle,on est rassuré pour la marque automobile et on se dit qu’on est déjà loin des erreurs des débuts de la marque sur les DS4 et DS5 [ndla : la petite DS3 était d’un autre tonneau puisque réussie à presque tous les points de vue].
Avec ce DS 7 ou avec la berline DS 4, nous oublions les vitres non ouvrantes d’une DS4 première génération ou les erreurs de style du petit SUV DS 3 Crossback.
Côté tarif, le DS 7 est d’ores et déjà disponible à la commande et il se négocie dès 44.700€ en version Bastille et à partir de 64.400€ en version Opéra, voire même 78.400€ pour la finition de lancement baptisée La Première.
Cela peut sembler cher de prim’abord, mais l’équipement est à la hauteur et il se place très correctement face à la concurrence allemande une fois les options sélectionnées.
Reste que mettre pas loin de 80.000€ dans une auto qui est en haut du segment C ou en bas du segment D (en terme de gabarit) n’est pas évident même si les qualités intrinsèques du SUV de DS Automobiles sont bien réelles et que le véhicule a trouvé sa place et sa clientèle sur le marché.
Photos : Guy Pi pour The Automobilist.