De Tomaso : Vers une énième renaissance ?

2003, voit le décès d’Alejandro de Tomaso. Hélas sa société automobile, très fragile financièrement, ne lui survit pas et quelques mois après la disparition du fondateur, elle est placée en liquidation judiciaire et cesse d’exister sans avoir pu trouver le moindre repreneur crédible. Les années passent et en 2009, la marque qui n’appartenait à personne fut adjugée à Gian-Mario Rossignolo lors d’une vente aux enchères. L’ex PDG de Telecom Italia fait alors haut et fort qu’il va faire renaître la marque pour lui redonner ses lustres d’antan. L’homme, haut en couleurs et en paroles, assurent même qu’il va collaborer avec la prestigieuse Carrozzeria Pininfarina pour redonner à la marque automobiles ses lustres d’antan.
Nous connaissons tous la suite et surtout le fiasco autour du fameux grand SUV Deauville, des pseudos prototypes et enfin la nouvelle mort de de Tomaso. Mars 2015, L3 Holding et la société Genii Capital, ex-propriétaire de l’écurie de Lotus F1 Team disent souhaiter racheter la marque. Toutefois pour des raisons plus ou moins obscures c’est un consortium automobile chinois baptisé Consolidated Ideal Team Venture qui acquiert les droits de la marque pour un peu plus d’un million d’euros au printemps 2015. Là, on si dit que c’est définitivement mort et que de Tomaso va devenir une finition sportive, une fabrique de montres ou un maroquinier. Octobre 2018, nos confrères de Jalopnik découvrent qu’une nouvelle société baptisée De Tomaso Automobili Limited a été enregistrée au Royaume Uni. Alors faut-il voir une future renaissance de la marque ? Un simple jeu d’écritures et et un nom connu pour une société sans lien avec l’automobile ? Une future entreprise distribuant des goodies, de la maroquinerie de milieu de gamme ou une boisson gazeuse et tonique ? Difficile à dire pour l’instant mais c’est une affaire à suivre dans les prochains mois car la marque fondée par l’Argentin Alejandro de Tomaso à Modène en Italie en 1959 a toujours, pour les amateurs, un vrai attrait qui hésite entre automobile et histoire quasi sulfureuse. Via Jalopnik. 
Frédéric Euvrard

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