DATSUN : La deuxième mort

Revenue d’entre les marques mortes il y a une petite dizaine d’années, Datsun retourne vers le coté obscur ou au Panthéon de l’histoire merveilleuse de l’automobile.
En effet, Nissan, propriétaire de la marque vient de prendre la décision de tuer une deuxième fois Datsun.

L’échec du Low Cost trop « low cost »

Le retour à la vie de Datsun n’a jamais vraiment été un succès sur les marchés où la marque était présente, Inde et Russie notamment, ceci à cause d’un manque d’image mais aussi du fait de mauvais résultats lors des crash-tests ainsi que d’une finition quasi déplorable des modèles de la marque. Certains n’hésitaient pas à dire que la finition d’une Dacia était de haute volée et presque luxueuse en comparaison.
Avec une gamme qui ne comprend plus qu’un seul modèle, la survie de la marque paraissait difficile même si certains, comme Lancia, s’en sortent ainsi.
Pour Datsun, il s’agit de la Redi-Go à moteur L3 0.8 L 54 ch ou 1.0 L 68 ch , une citadine de 3.44 m de long qui partage ses bases techniques avec la Renault Kwid mais en moins bien travaillé.
Datsun devait être la marque « low cost » de Nissan, un peu à l’image de Dacia avec Renault, mais il n’en a rien été, faute d’une production qualitative et de ventes très insuffisantes.
La marque disparait donc de nouveau en 2022 c’est à dire 10 ans après l’annonce de sa renaissance et elle ne devrait pas laisser grande trace de sa renaissance durant ces presque dix dernières années d’existence.

Bref rappel

Pour mémoire, l’histoire de Datsun a débuté en 1931 quand le constructeur japonais Dat Motorcar Co baptise un nouveau modèle du nom de « Datson ».
Trois ans plus tard, en 1934, lorsque Nissan rachète Dat Motorcar Co, Datson se transforme en Datsun, puis dès 1958, Nissan décide que toutes les voitures qui quittent le Japon prendront le nom de Datsun et il en sera ainsi durant 28 ans partout dans le monde.
En 1986, le logo Datsun disparait des capots pour être remplacé par celui de Nissan… avant de renaitre en 2012 sous l’impulsion du patron d’alors, un certain Carlos Ghosn.

Via CNI.