L’heure est à la rationalisation et à la simplification chez Mercedes-Benz.
L’automne dernier, les dirigeants de Mercedes-Benz annonçait la suppression de quelques 10.000 emplois au sein de l’entreprise et la refonte de la gamme, sans plus de précisions.
Ce jour, grâce aux médias allemands nous en apprenons plus et cela risque d’être un peu brutal du coté de Stutgart dans les prochaines années.
Moins d’emplois, plus d’argent
Ce lundi matin, le journal Handelsblatt annonçait que le constructeur automobile allemand allait finalement supprimer jusqu’à 15.000 emplois dans ses différentes unités de production et ses services.
Ce plan concerne désormais 5% des effectifs globaux de l’entreprise dans le monde alors qu’en novembre 2019, seuls 3.33% des emplois étaient sur la sellette.
Le président du conseil d’administration du groupe industriel, Ola Källenius, doit annoncer un plan d’économies ce mardi 11 février dans la journée. Il fera alors plusieurs annonces dont celle de la mise en place d’une nouvelle gestion de la marque beaucoup plus austère et sévère que du temps du riant patron moustachu, Dieter Zetsche.
Ce nouveau plan socio-industrialo-financier doit permettre au groupe de réaliser une économie de l’ordre de 1.4 milliard d’euros d’ici la fin 2022, c’est à dire dans seulement 22 mois.
Moins de modèles, plus de simplicité dans la gamme
Dès les prochaines semaines ou prochains, Mercedes-Benz ne va pas se contenter de supprimer des emplois puisque le constructeur devrait faire très vite savoir qu’il va arrêter des véhicules dits « modèles de niche ».
Cela a déjà commencé avec l’annonce de l’arrêt du pick up midsize Classe X.
Comme récemment entendu, les prestigieux coupés et cabriolet Classe S devraient eux aussi disparaître d’ici à l’an prochain.
On évoquera aussi la très probable réduction de l’offre Mercedes-AMG, notamment celle à destination du marché européen ainsi que la simplification de certaines gammes.
Tout cela sera à suivre dans les prochains jours et prochaines semaines mais, depuis l’arrivée du suédois Ola Källenius à la tête de la marque à l’étoile, c’est l’austérité à tous les étages, à moins que le patron de Mercedes-Benz soit un nostalgique de la gamme du début des années 80.
Via Handelsblatt, Sudinfo.
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