Le groupe Stellantis, dirigé par Carlos Tavares, a l’intention de dévoiler l’automne prochain un véhicule électrique qui sera vendu l’an prochain moins de 25.000€.
Si cette nouveauté électrique est présentée cette année, elle n’arrivera pas sur le marché avant la seconde moitié de l’année 2024.
La direction du groupe automobile a du faire un choix parmi son large éventail de marques qui en compte quatorze. Et au final, c’est Citroën qui a été retenu pour fabriquer et pour commercialiser ce future modèle électrique d’entrée de gamme.
Un style attendu quelque part entre la ë-C3 indienne et le concept car Oli
Cette future ë-C3 « Spec Euro » devrait être proche de la ë-C3 indienne et de la ë-C3 latino-américaine mais elle en différera grâce à l’arrivée d’éléments de style et des équipements vus sur le concept-car Oli. Cela devrait concerner le dessin des faces avant et arrière, le nouveau logo et des détails de style dans le mobilier de bord. Toutefois, la partie centrale de cette nouveauté devrait rester identique à ce que nous connaissons en Inde et au Brésil.
Les premiers éléments techniques plus ou moins connus
On sait encore peu de chose au sujet de cette future Citroën ë-C3 toutefois le constructeur a annoncé que sa voiture sera développée sur une plateforme prévue pour l’électrique, sans plus de détails. Toutefois, quelques indiscrétions nous laisse à penser qu’elle sera proche de la récente ë-C3 lancée sur les marchés indiens et sud-américains, ce qui laisse à penser que la plateforme e-CMP sera de la partie.
La future C3 électrique disposera de batteries LFP (lithium fer phosphate) fabriquées par le chinois Svolt dans son usine implantée en Allemagne et la fabrication de cette Citroën ë-C3 doit se faire dans l’usine du groupe située à Trnava en Slovaquie.
Afin de réduire les coûts de production, cette citadine électrique pas trop chère sera une voiture dite totalement équipée dès sa version d’entrée de gamme puisque le constructeur laisse entendre que le modèle sera proposé avec 3 niveaux de finition et cinq options au maximum. La patron de la marque, Thierry Koskas, explique que cela est d’une part destiné à simplifier le process’ de fabrication et d’autre part de permettre une augmentation rapide et substantielle des marges.
Si on se réfère aux informations révélées par L’Argus il y a quelques semaines, cette future citadine sur batterie devrait exister avec deux puissances (60 kW et 80 kW) et avec deux types d’accumulateurs qui devraient avoir une capacité brute de 40 kWh ou 50 kWh.Citroën envisagerait une autonomie théorique WLTP comprise en 375 et 400 km.
Thierry Koskas, le tout jeune directeur général de Citroën, a déclaré au sujet de ce projet :
« Citroën a une histoire dans la fabrication de voitures abordables et son rôle actuel est de rendre la mobilité électrique accessible à tous. Il n’y a pas d’équivalent à cette voiture aujourd’hui.«
On veut bien le croire mais c’est toutefois oublier la Dacia Spring (restylé à l’été 2024), la Leapmotor t03, la BYD Seagull qui arrivera prochainement et quelques autres nouveautés citadines et électriques en approche.
Si le style, le confort, des performances suffisantes et le tarif sont là, la marque chevron pourra alors envisager sereinement les prochaines années…
Via Autocar, L’Argus, AutoNews, Bloomberg