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Bolloré veut en finir avec l’autopartage

Après avoir perdu avec pertes et fracas son contrat Autolib en région parisienne, le groupe Bolloré semble vouloir en finir avec ses différentes activités d’autopartage, que ce soit en France ou dans le monde.

Vers la fin du carsharing à la façon bretonne

Selon plusieurs sources proches du dossier et des documents consultés par les journalistes de l’AFP, le puissant groupe Bolloré travaillerait depuis le début de l’année sur les moyens de se délester de ses différentes filiales liées à l’autopartage.
On évoque les activités opérées à Lyon (Bluely), Bordeaux (Bluecub) mais aussi à Turin (Bluetorino), Londres (Bluecity), Singapour (BlueSG), et Los Angeles (BlueLA).
On aura encore à l’esprit que le service BlueIndy a cessé son activité il y a un mois dans la capital de l’état de l’Indiana aux Etats Unis.

Vendre ou tout arrêter ?

L’entreprise finistérienne explique que ces activités gérées au sein de la filiale Bluecarsharing ne sont pas du tout rentables pour le groupe et commencent même à peser, notamment dans le domaine financier.
Bolloré serait actuellement à la recherche de partenaires pour une cession « globale ou partielle » de l’activité mais la société envisage aussi l’arrêt anticipé ou à terme des contrats mis en place avec les collectivités locales ou municipalités.
Il semble par ailleurs que les activités de gestions des bornes de recharges électriques Blulib’ et Bluecity respectivement mises en place à Lille et Londres prendront le même chemin que les activités de « carsharing ».
Si le groupe Bolloré ne commente pas l’affaire, il fait toutefois savoir indirectement qu’à l’heure actuelle, aucune décision définitive n’est prise sur le sujet.
Le groupe d’Ergué-Gaberic dit vouloir se recentrer sur son coeur d’activité, à savoir la fabrication de bus électriques et de batteries.

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Si aucune décision n’est encore validée par la direction, on apprend que les cas de Bluely (Lyon) et Bluecub (Bordeaux) pourraient être réglés dès cet été 2020.
Chacune des deux structures compte environ une cinquantaine de salariés qui, hélas, pourraient bien perdre leur emploi avant la fin de l’année.

Le dossier est suivre pour voir ce qui restera de l’autopartage à la façon du groupe Bolloré.

Vincent Bolloré et Bertrand Delanoë le 5 décembre 2011 lors du lancement d’Autolib’ à Paris

Via AFP, AP, LesEchos.

Frédéric Euvrard

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