Le secteur automobile est durement touché par les suites de la crise sanitaires qui n’ont fait qu’amplifier la « simple » crise économique qui était naissante en 2019.
BMW, malgré sa bonne santé, est soumis au même régime que les autres constructeurs et doit réduire la voilure dans tous les secteurs de son activité industrielle et automobile.
6.000 emplois vont disparaître
Le constructeur automobile munichois va donc supprimer 6.000 emplois cette année. Ces suppressions de postes se feront notamment par le biais de départs en retraite anticipée non remplacés et probablement par des départs volontaires.
Le groupe industriel industriel a confirmé l’affaire cet après midi en annonçant que sur les 126.016 salariés de l’entreprise, 4.76% d’entre eux auront quitté l’entreprise avant la fin de cette année 2020.
Ilka Horstmeier, la DRH de la firme bavaroise a expliqué :
« Après les mesures existantes de flexibilité, notamment le chômage partiel, des mesures supplémentaires sont nécessaires et elles concerneront essentiellement les sites allemands de l’entreprise.
La réduction prévue du nombre d’employés se fera à travers la fluctuation naturelle et des départs en retraite anticipée volontaires.
Par ailleurs, une partie des contrats de 40 heures seront transformés en contrats de 38 heures. Par ailleurs, certains des employés de l’entreprise pourront choisir de bénéficier de 8 jours de congés supplémentaires en renonçant à une partie de leur rémunération mensuelle.
Nous allons trouver une solution dans le cadre d’un dialogue constructif avec les représentants du personnel. »
Des économies à faire et moins d’intérimaires
On se rappellera par ailleurs qu’au début du mois mai, le groupe BMW avait annoncé vouloir renforcer son programme d’économies afin de faire face à la crise et à la détérioration économique générale.
Ce programme prévoyait notamment une baisse des investissements de 5.7 à 4.0 milliards d’euros mais aussi une réduction du nombre d’emplois, toutefois BMW ne s’était pas avancé sur le sujet et n’avait aucunement parlé de suppressions d’emplois ou de plan social.
Au delà de ce plan de 6.000 suppressions d’emplois, BMW devrait ne pas renouveler les contrats de quelques 10.000 intérimaires afin de réduire, là encore ses coûts et charge face à la crise.
Via AFP, Reuters, BMW.