Nous évoquions l’affaire dans l’article qui abordait la relance à venir de l’Alliance Renault Nissan Mitsubishi. Le dossier de la nomination du secrétaire général est désormais clôt et c’est un « Renault », Hadi Zablit qui occupe désormais ce poste quasi stratégique au sein de l’Alliance RNM.
Tiens, tiens…
Cette nomination pourrait faire sourire quand on sait que Hadi Zablit est un polytechnicien et un diplômé de l’Insead ( Institut européen d’administration des affaires) mais surtout quand on apprend qu’il porte la double nationalité franco-libanaise… Polytechnique et Liban, deux mots qui nous rappellent un certain Carlos Ghosn !
Un « boss » dans l’innovation de rupture
Hadi Zablit, 49 ans, est en charge de l’innovation de rupture pour les trois marques Renault, Nissan et Mitsubishi.
L’homme connait bien Renault puisqu’il y a débuté sa carrière en 1994 sous la direction de Louis Schweitzer. Il est resté au sein de la marque au losange durant six ans avant d’aller exercer ses talents chez Boston Consulting Group, où il était le responsable du secteur automobile pour l’Europe aussi le co-directeur de la pratique mondiale de l’innovation (???).
Après plus de 16 années passées chez BCG, H.Zablit était revenu chez le constructeur de Boulogne-Billancourt en 2017.
Depuis un vingtaine de mois (mars 2018) , il est donc le directeur « business development » de l’Alliance et il gère les différents partenariats dans les domaines des nouvelles technologies, des nouvelles mobilités, des services liés à la mobilité et des innovations et technologies dites « de rupture ».
Un bien vaste programme et un large champs d’action pour cet ingénieur qui connait donc bien la marque française mais aussi ses deux partenaires japonais.
Un puissant secrétaire
Désormais secrétaire général de l’Alliance, il aura la tâche de coordonner les nouveaux projets de coopération industrielle mutuelle afin d’améliorer leur efficacité opérationnelle mais aussi et surtout leur rentabilité.
Parmi les prérogatives accordées à Hadi Zablit, il y a celle de la supervision des projets, avec entre autres, la programmation commune de futurs véhicules et la convergence des technologies utilisées pour plus d’innovations mais aussi de compétitivité que ce soit dans les phases de R&D, production et commercialisation.
Le nouveau secrétaire général de l’Alliance tient désormais une grosse partie des pouvoirs qui doivent permettre à l’entité économico-industrielle qui va devoir avancer à marche forcée ou au moins rapide pour revenir vers sa place de n°1 mondial, notamment convoitée par Herbert Diess, le monsieur « un million de volts », qui dirige actuellement le groupe Volkswagen.
Via AFP, Renault, L’Alliance.