C’est désormais officiel, seize hypercars seront du voyage dans la Sarthe en juin. Seize ‘’protos’’ aux chances et aux fortunes diverses quant à leur avenir manceau.
Les Trois étoiles de TA :
Au premier rang des favoris, il faut évidemment mettre Toyota le tenant du titre fort de ses victoires. Ayant opté pour une vision assez conservatrice de l’évolution de leur GR010 Hybrid, les Japonais sont la référence sur les deux tours d’horloges. On en saura un peu plus après Sebring mais au Mans les deux nippones tiendront la corde.
Alors qui face à elles ? On serait tenté de leur opposer Porsche qui, avec son expérience et ses trois voitures semblent en mesure de reprendre son sceau mais les voitures sont neuves, les équipes à reconstituer même si la science de la course est une seconde nature à Stuttgart. Pourtant, on a très envie de mettre une pièce sur l’équipe américano-allemande, le mariage Penske/Porsche a toujours bien fonctionné par le passé. Glickenhaus a montré de très belles choses en 2022 mais l’écurie américaine traverse quelques turbulences budgétaires, les réserves de l’ami James ne sont pas sans fond mais quelle beau parcours que celui du cinéaste yankee.
Deux étoiles
Cadillac avec trois voitures au départ ne sera pas loin du graal. Sauf que Le Mans, ce n’est pas Daytona, la Sarthe exige beaucoup plus de rythme, d’endurance, de science de la gestion de course que le court tracé américain.
Alors même si les Cadillac V Serie R présentent de sérieux atouts il leur sera rude de sortir du traquenard entre le Tertre Rouge, Mulsanne et Arnage. Tout comme les autres débutantes, Ferrari et Peugeot qui reviennent sans doute sur le terrain de leurs exploits d’antan mais qui doivent les unes et les autres combler un gouffre d’expériences des nouvelles technologies mises en œuvre cette année au Mans.
Une étoile
L’adage est bien connu, c’est dans les vieux pots… Encore eut il fallu que le pot soit efficace.
Ce n’est sûrement pas le cas de la VaNdwall qui n’est en fait qu’une ènième évolution d’un châssis de ce qui fut dans le passé une… Lotus !
Malgré la venue de Jacques Villeneuve, même si tu coupes les oreilles d’un âne, tu n’en fais pas un cheval de course.
Coupe ORECA en LMP2, plus de GTLM
Hugues de Chaunac se frotte les mains, il fait carton plein en LMP2. C’en est terminé de ses concurrents le dernier, Ligier, lui laisse un plateau totalement libre.
Avant la venue de GT3 en 2024, place aux LMGTE Am, avec Porsche, Ferrari, Corvette, et Aston Martin.
Une de la Nascar au départ
Dans la catégorie ‘’Expérimental’’ on est plus dans la célébration de l’amitié sartho américaine que de l’innovation technologique puisque ce sera une Nascar qui occupera le stand du bout de la ligne droite. La Camaro ZL1 même allégée, même avec des phares, même avec des freins aura sans doute bien du mal à coexister dans le peloton des autres voitures.
J’ai le souvenir en 1976 d’une Ford Grand Torino et d’une Dodge Charger sans rétro ! Presque sans frein qui vécurent un calvaire au Mans. L’une cassa son moteur après une heure de course, l’autre abandonna avant la douzième heure. Ne souhaitons toutefois pas le même destin à la Chevy du Garage 56 !
La liste des engagés (Hypercars, LMP2, LMGTE AM, Garage 56) à la course du centenaire est ci dessous.
Via ACO, 24 Heures du Mans.