Retour en terre sarthoise avec quelques informations en lien avec les 24 Heures du Mans et le WEC.
Toyota continue son marché. Après Hartley, c’est Thomas Laurent qui rejoint le Gazoo Racing
Alonso sur le départ, Lopez pas vraiment en odeur de sainteté, il a fallu que Toyota se mette sur le marché des transferts possibles pour remplacer les deux hispanophones. Brenton Hartley fut le premier enrôlé, il est troisième pilote sur les deux voitures lors de ces journée test. C’est logique, le Néo-zélandais affiche six participations aux 24 Heures avec une victoire sur Porsche en 2017.
Pour Thomas Laurent, c’est une très bonne surprise. Le Vendéen pour la première fois rejoint les rangs d’une équipe officielle. Il nous avait annoncé la couleur lorsque au Mans: en 2015, après avoir décroché le titre de champion du monde de karting KZ2, il confiait sa volonté d’orienter sa carrière de pilote en endurance. Original au moment ou tous les jeunes pilotes ne juraient que par la monoplace. Bien lui en prit. Après avoir décroché une somptueuse deuxième place au 24 Heures en 2017 il fut enrôlé par Rebellion en LMP1. Remarqué évidemment par Pascal Vasselon et le staff Toyota, Thomas intégrera l’armada Toyota à l’issue de cette super saison 2018-2019.
Pneumatiques aux 24 Heures du Mans : Michelin 53, Dunlop 9.
Il n’y a pas de match du côté des pneumatiques. Sur les 62 voitures engagées pour cette édition 2019, 53 seront équipées par Bibendum, 9 en Dunlop. En LMP1, GT Pro et GT Am, les Auvergnats équipent l’intégralité du plateau de ces groupes. C’est en LMP2 que nous retrouvons un peu de diversité. Il fut une époque où les Britanniques étaient quasiment seuls. C’en est terminé puisque Michelin équipe 11 LMP2 tandis que l’hégémonie Dunlop dans le groupe est désormais derrière eux puisque seuls neuf LMP2 roulent avec les gommes anglaises.
Les châssis Oreca trustent les LMP1 et LMP2
Hugues de Chaunac peut être heureux. Encore un fois ses châssis équipent une belle partie du plateau. En LMP1 les deux Rebellion ne nient surtout pas leur filiation varoises tandis qu’en LMP2 pas moins de 12 châssis Oreca composent une belle majorité du groupe. Six Ligier et deux Dallara complètent la liste, il y a sûrement matière à réflexion sur la limitation des constructeurs dans cette catégorie, on risque en effet très rapidement de se retrouver dans une sorte de formule monotype. Ce qui ferait sans doute plaisir au patron de Signes mais qui n’arrangerait pas surtout pas les choses du côtés des aspirants constructeurs.
Crédits photos : Porsche, T.Laurent, Michelin, Dunlop, Oreca.
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